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"Nous avons sorti des enfants déchiquetés", lance Abou Abed Zaqout devant les décombres d'un immeuble qui a été frappé dans la nuit à Gaza-ville, où l'armée israélienne a lancé une nouvelle offensive majeure.
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Au matin, il tente avec d'autres hommes de retrouver d'éventuels survivants ou les dépouilles des personnes qui se trouvaient dans ce bâtiment avant qu'il soit visé par une frappe aérienne israélienne, selon son récit.
La Défense civile de Gaza, qui dispense les premiers secours dans le territoire palestinien, a indiqué à l'AFP avoir découvert 12 corps après huit heures d'opérations de recherche sur ce site.
Interrogée sur ce bombardement dans le quartier d'al-Tuffah, dans le nord-est de la ville, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.
Alors que des hommes peinent à extraire un corps d'un tas de morceaux de béton, le bourdonnement des drones israéliens ne cesse pas.
"Notre mort est proche, comme celle des autres habitants", commente une voisine, Mayssa Abou Jamaa, 38 ans, qui raconte que ses enfants ont été réveillés en pleine nuit, "terrifiés" par le bombardement.
- "Des cris sous les décombres" -
L'armée israélienne a intensifié son offensive dans la ville de Gaza ces dernières semaines, annonçant mardi avoir commencé à étendre ses opérations terrestres "dans ce principal bastion du Hamas" palestinien dont l'attaque sans précédent le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre dans le territoire palestinien.
"Nous savons qu'il y a des milliers de terroristes du Hamas", a indiqué un responsable militaire israélien devant des journalistes, disant que les troupes entraient dans le centre de la ville.
D'après des témoignages d'habitants recueillis par l'AFP, les véhicules de l'armée se trouvent principalement dans le nord de la ville, ainsi que dans le sud, dans le quartier de Tel al-Hawa.
"Nous avons très peur", confie Ibrahim al-Bacheti qui vit dans le sud de la ville, "beaucoup de personnes autour de nous sont parties, et nous ne savons pas ce qui nous attend."
Après avoir entendu des explosions dans la nuit, il raconte être sorti dans son quartier, Sabra, pour découvrir un paysage de destructions.
"Nous avons entendu des cris sous les décombres" d'un bâtiment détruit, dit l'homme de 35 ans.
L'armée a largué des tracts sur son quartier dans la matinée, sommant les habitants de quitter les lieux, "même à pied", en raison de l'imminence d'opérations militaires.
- "Stop!" -
A la frontière avec le territoire palestinien, un photographe de l'AFP qui se trouvait côté israélien, a vu de gigantesques nuages de fumée s'élever autour de paysages dévastés par les bombardements.
Dans l'ouest de la ville de Gaza, lundi, la tour al-Ghafri a également été détruite par l'armée israélienne.
"Ils nous ont informés de leur intention de démolir la tour, alors nous sommes sortis", a raconté Ossama Abou Hassira, qui rejette les déclarations de l'armée israélienne affirmant que des bâtiments sont visés car ils servent à des "terroristes".
"Le seul objectif de Netanyahu, c'est nous pousser vers le sud", ajoute-t-il.
Les autorités israéliennes ont dit préparer l'accueil de Palestiniens fuyant le nord de la bande de Gaza vers le sud, dans une zone qu'elles qualifient "d'humanitaire", ce que contestent de nombreuses ONG opérant dans le territoire assiégé.
"Les dirigeants du Hamas, du Jihad, du Front populaire et du Fatah doivent faire la paix avec les Juifs, stop! Chaque jour, nous avons 200 martyrs", supplie M. Abou Hassira, en référence à des groupes palestiniens.
Autour de lui, tout est gris. Les passants, comme ceux qui se tiennent devant l'immeuble effondré d'al-Tuffah, regardent sonnés ce décor apocalyptique, un océan de ruines à perte de vue.