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Des frappes israéliennes ont fait des dizaines de morts, selon la Défense civile, mercredi à travers la bande de Gaza, où Israël intensifie son offensive sur Gaza-ville visant à éliminer le Hamas, après bientôt deux ans de guerre.
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L'armée israélienne a lancé le 16 septembre une importante offensive aérienne et terrestre sur la ville de Gaza, le plus grand centre urbain du territoire palestinien, poussant des centaines de milliers de personnes à fuir vers le sud.
Selon la Défense civile, une organisation de premiers secours opérant sous l'autorité du Hamas, 40 personnes ont été tuées, dont 22 dans une frappe aérienne sur un entrepôt où s'étaient réfugiées "des dizaines" de personnes, dont des enfants, près du marché Firas, dans l'est de Gaza-ville.
Plusieurs corps dont ceux de jeunes enfants ont été exhumés des décombres, a constaté un journaliste de l'AFP près de ce marché.
L'armée israélienne a dit à l'AFP avoir "frappé deux terroristes du Hamas dans le nord de la bande de Gaza", sans autre précision.
- "Pièges mortels" -
La Défense civile a également rapporté que des tirs israéliens avaient fait huit morts près d'un centre de distribution d'aide dans le sud de Gaza. L'armée a déclaré ne pas disposer d'informations à ce sujet.
"Ces distributions sont des pièges mortels et je conseille à tout le monde d'empêcher leurs enfants d'y aller", a déclaré à l'AFP Hosni Abou Amcha, un Palestinien dont le neveu a été tué.
Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.
L'armée israélienne avait prévenu vendredi qu'elle allait frapper avec une "force sans précédent" Gaza-ville, afin d'anéantir le mouvement islamiste Hamas, dont l'attaque sanglante du 7 octobre 2023 en Israël a déclenché la guerre.
Des images tournées mercredi par l'AFP montrent des nuages de fumée au-dessus de la ville. L'armée a affirmé démanteler des "infrastructures terroristes."
"Si vous n'êtes pas membre de l'aile militaire du Hamas, l'armée israélienne met tout en oeuvre pour éviter de vous faire du mal", annoncent des prospectus largués par l'armée.
L'ONU estimait fin août à environ un million le nombre d'habitants dans la ville de Gaza et ses environs. Selon l'armée israélienne, 550.000 personnes ont fui la zone.
Mais de nombreux Palestiniens affirment que le voyage est trop cher et trop dangereux.
- "Comment faire?" -
Thaer Saqr, 39 ans, a raconté qu'il avait quitté mardi le quartier de Cheikh Radouane à Gaza-ville pour se diriger vers le sud du territoire assiégé avec sa femme, ses enfants et sa soeur.
"Les chars sur la route côtière ont ouvert le feu sur nous et ma soeur a été tuée". "Je lance un appel au monde entier: aidez-nous!", supplie-t-il, "je demande à Israël: vous voulez que nous évacuions, mais comment le faire alors que nous n'avons ni argent, ni moyen de transport, ni endroit où aller?"
Après un voyage de sept heures depuis Gaza-ville, Jamal al-Diri a trouvé refuge avec sa famille chez des proches, eux-mêmes installés sous une tente. "Ils n'ont pas beaucoup de place, mais nous sommes obligés de rester chez eux jusqu'à ce que nous trouvions un emplacement pour installer notre propre tente", témoigne cet homme de 61 ans.
L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir de données officielles.
L'offensive israélienne menée en représailles sur Gaza a fait 65.419 morts, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugés fiables par l'ONU.