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Les Moldaves ont commencé dimanche à élire leurs députés et vont décider de l'avenir de leur pays voisin de l'Ukraine en guerre, entre poursuite sur la voie de l'Union européenne ou un rapprochement avec la Russie, le gouvernement et l'UE accusant Moscou "d'ingérence profonde".
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Signe de l'enjeu de ce scrutin sous haute tension et au résultat incertain, chaque camp accuse l'autre de manipulation et de tentative d'intimidation.
La plupart des sondages réalisés avant le scrutin donnaient gagnant le Parti d'action et de solidarité (PAS), pro-européen, au pouvoir depuis 2021. Mais selon les analystes, l'issue du scrutin est n'est pas si certaine.
"Je veux des salaires et des retraites plus élevés... Je veux que les choses continuent comme elles étaient à l'époque russe", a affirmé Vasile, un serrurier et soudeur de 51 ans, qui n'a donné que son prénom, à l'AFP dans un bureau de vote à Chisinau.
Le scrutin de dimanche est assombri par les craintes d'achats de votes et de troubles, ainsi que par une "campagne de désinformation sans précédent" menée par la Russie, selon l'UE.
Moscou a démenti ces allégations, tandis que l'opposition moldave, largement pro-russe, a quant à elle accusé le PAS d'avoir planifié une fraude.
La présidente pro-européenne Maia Sandu, dont le Parti Action et Solidarité (PAS) est en tête des sondages mais a perdu du terrain depuis sa large victoire en 2021, a mis en garde contre "l'ingérence massive de la Russie" après avoir voté, affirmant que la Moldavie était "en danger".
- "tout perdre" -
"Si les Moldaves ne se mobilisent pas suffisamment et si l'ingérence de la Russie a un impact significatif sur nos élections, alors la Moldavie pourrait tout perdre, tout ce qu'elle a gagné, ce qui pourrait également représenter un risque important pour d'autres pays comme l'Ukraine", a-t-elle dit aux journalistes devant un bureau de vote à Chisinau.
Maia Sandu avait dénoncé en début de semaine les "centaines de millions d'euros" déversés par Moscou pour acheter des voix, orchestrer des campagnes de désinformation en ligne et organiser des violences.
Selon Igor Botan, directeur du centre de réflexion moldave Adept, la Moldavie n'a "jamais vu un tel niveau (d'ingérence étrangère) dans une campagne électorale" depuis son indépendance proclamée en 1991.
Depuis le 1er août, la police moldave a réalisé plus de 600 fouilles en lien avec des tentatives de corruption électorale ou de déstabilisation, selon le Premier ministre moldave, Dorin Recean. Des dizaines de personnes ont été arrêtées.
"C'est le jour où le peuple n'a plus peur, mais où les autres ont peur du peuple... Nous choisissons une vie normale", a lancé dimanche sur Telegram l'ancien président socialiste Igor Dodon (2016-2020), l'un des leaders de l'opposition pro-russe.
Il avait déclaré à l'AFP en début de semaine qu'en matière de politique étrangère, il "poursuivrait les discussions et les négociations avec l'UE, mais que nous rétablirions également les relations avec la Fédération de Russie".
Cette situation a conduit de nombreux Moldaves à émigrer: plus d'un million d'entre eux vivent à l'étranger quand quelque 2,4 millions sont restés au pays.
Les voix de la diaspora sont convoitées, depuis qu'elles ont fortement contribué l'an dernier à la réélection de Mme Sandu à la présidentielle.
Maia Sandu a réussi à obtenir l'ouverture des discussions pour l'adhésion de la Moldavie à l'UE et de nombreuses aides financières occidentales pour l'ex-république soviétique, qui compte encore de nombreux russophones.
Une vingtaine de partis et candidats indépendants sont en lice pour le scrutin qui doit pourvoir 101 sièges.
Les analystes interrogés par l'AFP se montrent prudents quant au résultat, "très difficile à prédire", selon Igor Botan.
"Tout va se jouer au dernier moment", estime Valeriu Pasha, du groupe de réflexion WatchDog, qui n'exclut pas une assemblée morcelée, synonyme d'instabilité.
Les bureaux de vote ont ouvert à 04H00 GMT et fermeront à 18H00 GMT. La participation de la diaspora (300.000 d'entre eux avaient voté en 2024) et celle de la région séparatiste de Transdniestrie, qui penche en faveur de la Russie, seront particulièrement observées.
En 2021, la participation nationale avait atteint 52,3%. Le PAS l'avait emporté avec 52,8% des voix contre 27,2% pour le Bloc des socialistes et communistes (BESC) de M. Dodon.
"Lundi 29, nous nous rencontrerons dans le centre-ville pour défendre les résultats du vote", a promis ce dernier.