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Le parti pro-européen PAS de la présidente Maia Sandu a remporté avec un peu plus de 50% des voix les législatives de dimanche en Moldavie, marquées par des accusations d'ingérence russe, selon les résultats officiels publiés lundi.
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Le Parti Action et Vérité (PAS), au pouvoir depuis 2021 dans ce pays parmi les plus pauvres d'Europe, a obtenu 50,16% des suffrages, selon les résultats portant sur 99,91% des bulletins dépouillés, publiés par la Commission électorale centrale sur son site internet.
Selon les projections, le PAS pourrait conserver sa majorité absolue au Parlement avec 55 sièges sur 101, contre 63 dans l'assemblée sortante. Il a annoncé la tenue d'une conférence de presse à 09H00 GMT à son siège de campagne. Maia Sandu s'exprimera elle à 12H00 GMT.
Le PAS devance le Bloc patriotique, prorusse, qui affiche un score de 24,16% et dont l'un des dirigeants, l'ancien président Igor Dodon (2016-2020), a appelé à une manifestation lundi dans la capitale, Chisinau.
En troisième position figure, avec 7,97%, le Mouvement alternatif national (MAS) du maire de Chisinau, Ion Ceban, qui avait appelé à voter contre le PAS.
"Nous avons poussé un soupir de soulagement. Après une longue campagne (...) nous pouvons enfin respirer librement, et je crois qu'avec l'aide du gouvernement moldave actuel, la Moldavie rejoindra l'Union européenne avec tous ses droits", a réagi avec satisfaction Natalia Tagirta, femme au foyer de 42 ans, croisée dans les rues de Chisinau.
Maia Sandu a réussi à obtenir l'ouverture des discussions pour l'adhésion de la Moldavie à l'UE et de nombreuses aides financières occidentales.
A l'étranger, le chef de la diplomatie française a salué "le choix souverain du peuple moldave".
L'analyste du groupe de réflexion WatchDog Andrei Curararu estime cependant le Kremlin est susceptible de "recourir à des manifestations, à la corruption des députés PAS et à d'autres tactiques pour perturber la formation d'un gouvernement pro-européen stable".
Le PAS, critiqué pour les difficultés économiques du pays, a limité son recul dans les urnes par rapport à 2021, où il avait recueilli 52,8% des voix.
Chaque camp a accusé l'autre de manipulation et de tentative d'intimidation pendant la campagne.
Le scrutin a notamment été assombri par les craintes d'achats de voix et de troubles, ainsi que par une "campagne de désinformation sans précédent" menée par la Russie, selon l'Union européenne.
Moscou a démenti ces allégations, tandis que l'opposition moldave, largement prorusse, a accusé le PAS d'avoir planifié une fraude.
Le service de cybersécurité moldave a déclaré dimanche avoir détecté plusieurs tentatives d'attaques sur l'infrastructure électorale, "neutralisées en temps réel".
- Appel à manifester -
En début de semaine dernière, Maia Sandu avait dénoncé les "centaines de millions d'euros" déversés par Moscou pour acheter des voix, orchestrer des campagnes de désinformation en ligne et organiser des violences.
Selon Igor Botan, directeur du centre de réflexion moldave Adept, la Moldavie n'a "jamais vu un tel niveau (d'ingérence étrangère) dans une campagne électorale" depuis l'indépendance en 1991 de l'ex-république soviétique qui compte quelque 2,4 millions d'habitants et plus d'un million d'émigrés également appelés à voter.
Igor Dodon a revendiqué la victoire dès la fin du vote dimanche soir. Il a appelé les partis de l'opposition et des membres de la société civile "à une manifestation pacifique devant le parlement" lundi midi (10H00 GMT) "pour défendre le vote des citoyens".
Muni d'un haut parleur, il s'est ensuite rendu devant la commission électorale pour menacer de ne pas reconnaître le résultat des élections "si pendant la nuit il y a des falsifications".
Les participations de la diaspora, qui a contribué à la réélection de Mme Sandu en 2024, et celle de la région séparatiste de Transdniestrie, qui penche en faveur de la Russie, ont été particulièrement observées.
Les autorités de Transdniestrie ont accusé dimanche le gouvernement moldave de "nombreuses et flagrantes" tentatives de limiter le vote des habitants de cette région.
Une vingtaine de partis et candidats indépendants étaient en lice pour le scrutin.