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L'Europe a besoin d'une réponse forte face à la "guerre hybride" livrée par Moscou, a affirmé mercredi la Première ministre danoise Mette Frederiksen, en recevant à Copenhague les dirigeants des 27 après des incursions russes dans l'espace aérien européen.
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Des milliers de policiers ont été mobilisés pour cette réunion qui sera suivie, le lendemain, d'une rencontre européenne sous un format élargi. Des renforts militaires en provenance d'Allemagne, de Pologne, de Scandinavie, de France et même d'Ukraine sont présents à Copenhague. Les Etats-Unis ont, eux aussi, envoyé du matériel antidrones.
"ll n'y a qu'un seul pays qui est prêt à nous menacer, et c'est la Russie, et nous avons donc besoin d'une réponse très forte", a lancé Mette Frederiksen avant même le début de ce sommet informel des 27 chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE.
La Russie cherche à "nous tester" mais "aussi à semer la division et l'angoisse dans nos sociétés. Nous ne laisserons pas cela se produire", a assuré de son côté la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Leur origine reste jusqu'à présent inconnue mais les autorités danoises n'ont pas tardé à incriminer la Russie, déjà accusée d'avoir été derrière l'incursion d'une vingtaine de drones dans le ciel polonais début septembre et de trois avions de combat dans l'espace aérien estonien quelques jours plus tard.
- Situation "dangereuse" -
"Quand je regarde l'Europe aujourd'hui, je pense que nous traversons la situation la plus difficile et la plus dangereuse depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale", a estimé la Première ministre danoise, appelant les Européens à se réarmer et à innover en matière de défense.
"Nous sommes dans une confrontation avec la Russie", a souligné pour sa part le président français Emmanuel macron, à son arrivée à Copenhague.
Les 27 ont, dans ce contexte, commencé à discuter des moyens de renforcer la défense de leur continent. L'UE veut donner la priorité à quatre projets phares : défense de l'espace, renforcement de son flanc est, défense antimissiles et "mur antidrones".
La Commission européenne a mis à la disposition des Etats membres 150 milliards, des emprunts entièrement souscrits, dont 100 milliards par les pays dits de "la ligne de front", géographiquement proches de la Russie, comme la Pologne et les Pays baltes.
D'autres financements pourront suivre mais l'important est pour le moment de savoir comment s'organiser au mieux pour que les capacités soient au rendez-vous dans ces quatre domaines, a expliqué un diplomate à Bruxelles.
Les 27 vont en discuter avant que la Commission européenne ne revienne vers eux fin octobre avec une "feuille de route".
- Avoirs russes gelés -
Le rendez-vous de Copenhague doit aussi être l'occasion de trouver des sources pérennes de financement pour l'Ukraine au moment où les perspectives de paix semblent s'éloigner et le soutien financier américain se tarir.
Avec nombre d'Etats membres en difficultés budgétaires, l'idée d'une meilleure utilisation des avoirs russes gelés en Europe a refait surface.
Quelque 210 milliards d'euros d'actifs de la banque centrale russe auprès d'Euroclear, une institution financière qui a son siège à Bruxelles, sont immobilisés depuis l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.
Redoutant des turbulences sur les marchés, la plupart des pays de l'UE, dont la France et l'Allemagne, refusent qu'ils soient saisis. Mais une piste pourrait être leur utilisation pour financer un prêt à l'Ukraine, que la Commission européenne a chiffré à hauteur de 140 milliards d'euros.
Encore faudra-t-il convaincre la Belgique, jusqu'à présent très réticente quant à l'utilisation de ces avoirs. Idem pour le Luxembourg, dont le Premier ministre Luc Frieden, a assuré mercredi avoir encore "beaucoup de questions" à poser avant de donner son feu vert.
Bruxelles veut aussi encourager l'Ukraine dans ses efforts pour rejoindre l'UE. Les négociations sont actuellement bloquées par la Hongrie.
Le président du Conseil européen Antonio Costa va proposer de contourner ce veto en mettant en avant l'idée d'un vote à la majorité qualifiée pour ouvrir chaque chapitre de ces négociations d'adhésion.
Mais le Premier ministre hongrois Viktor Orban s'est montré inflexible mercredi à Copenhague, confirmant par un "non" catégorique l'opposition de la Hongrie à toute adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne.