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Israël a annoncé jeudi que les passagers de la flottille pour Gaza à bord des bateaux interceptés seraient expulsés vers l'Europe, pendant qu'une partie des navires transportant des militants propalestiniens et de l'aide humanitaire tentaient de poursuivre leur route.
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La flottille Global Sumud de 45 bateaux, où se trouvent des personnalités politiques et des militants comme la Suédoise Greta Thunberg, était partie d'Espagne en septembre dans le but de briser le blocus imposé par Israël au territoire palestinien en guerre, en proie à la famine selon l'ONU.
Mercredi soir, la Marine israélienne a commencé à intercepter les bateaux après avoir averti les équipages qu'ils entraient dans des eaux dont Israël revendique le contrôle.
Parmi les passagers qui étaient en cours de transfert vers un port israélien, figure Greta Thunberg, que les autorités israéliennes ont montrée en train de récupérer des effets personnels, entourée par des hommes armés.
- "Déterminés" -
Global Sumud ("résilience", en arabe) a dénoncé "une attaque illégale" survenue dans les eaux internationales.
"Les passagers du Hamas-Sumud à bord de leurs yachts se dirigent en toute sécurité et pacifiquement vers Israël, où les procédures d'expulsion vers l'Europe vont commencer. Les passagers sont sains et saufs et en bonne santé", a déclaré jeudi le ministère israélien des Affaires étrangères.
"Notre mission se poursuit", a déclaré le porte-parole de la flottille, Saif Abukeshek, dans une vidéo postée sur Instagram. "Ils sont déterminés. Ils sont motivés et font tout ce qui est en leur pouvoir pour briser le blocus tôt ce matin".
Le mouvement islamiste Hamas, dont l'attaque contre Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, a dénoncé un "crime de piraterie".
La Turquie a accusé Israël de commettre "un acte de terrorisme" et le président colombien Gustavo Petro a annoncé l'expulsion de la délégation diplomatique israélienne dans son pays.
- "Citoyens pacifiques" -
La France a appelé Israël "à assurer la sécurité des participants" tandis qu'en Italie, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés à Rome et Naples mercredi soir pour protester contre l'interception des bateaux.
L'eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan, à bord de la flottille, a accusé Israël d'avoir arrêté "illégalement" des "centaines" de personnes. Elle avait commencé à témoigner dans un direct sur Instagram, avant de jeter son téléphone à l'eau au moment de l'abordage du navire où elle se trouvait.
La flottille se présente comme une "mission pacifique et non violente d'aide humanitaire".
Elle rassemble des centaines de militants propalestiniens de plus de 40 pays, disant vouloir "briser le blocus de Gaza" et fournir "une aide humanitaire à une population assiégée confrontée à la famine et au génocide".
Outre Greta Thunberg et Rima Hassan, elle comprend notamment le petit-fils de Nelson Mandela et ex-député sud-africain Mandla Mandela et l'ancienne maire de Barcelone Ada Colau.
L'Italie et l'Espagne avaient dépêché des navires militaires pour escorter la flottille après des "attaques par drones" dans la nuit du 23 au 24 septembre, dénoncées par l'ONU et l'Union européenne, similaires à deux attaques attribuées à Israël par la flottille quand elle était ancrée le 9 septembre près de Tunis.
Mais mercredi, le gouvernement espagnol a demandé à Global Sumud "de ne pas entrer dans les eaux désignées comme zone d'exclusion par Israël" et souligné que le navire espagnol ne franchirait pas cette limite.
L'Espagne a toutefois annoncé jeudi la convocation de la chargée d'affaires de l'ambassade d'Israël à Madrid. "Ce sont des citoyens pacifiques qui n'avaient aucun objectif au-delà de l'humanitaire", a déclaré le ministre des Affaires étrangères José Manuel Albares.
La frégate italienne avait cessé son escorte à 150 milles nautiques (275 km) du territoire.
En juin et juillet, la marine israélienne avait déjà arraisonné deux voiliers se dirigeant vers Gaza, avec Greta Thunberg et Rima Hassan à leur bord. Toutes deux avaient été débarquées en Israël puis expulsées.