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Le président français Emmanuel Macron a appelé jeudi les Européens à franchir "un pas" dans "la politique d'entrave" de la flotte fantôme russe qui permet à Moscou d'exporter son pétrole en contournant les sanctions occidentales, et dont un des navires clandestins a été arraisonné par la France au large de ses côtes.
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Le capitaine de nationalité chinoise de ce pétrolier sans pavillon sera jugé en février pour "refus d'obtempérer", ont annoncé jeudi les autorités judiciaires françaises, sans préciser s'il était désormais libre de ses mouvements et si le navire pouvait reprendre sa route.
"Dans les prochains jours, nos chefs d'état-major, en coordination avec l'OTAN, dans le cadre de la Coalition des volontaires, se réuniront pour bâtir des actions communes", a-t-il annoncé, appelant à franchir un "pas" dans "la politique d'entrave" de ces navires, dont le commerce pétrolier permet à Moscou de financer "30 à 40%" de son effort de guerre contre l'Ukraine.
- Opaque -
Les commandos marine français ont arraisonné samedi le "Boracay", navire sous sanctions européennes qui transportait "une importante cargaison de pétrole" en provenance de Russie et à destination de l'Inde, selon les autorités françaises.
"Cette opération, fondée sur l'article 110 de la convention ONU de Montego Bay, était motivée par les incohérences présentées par le pétrolier quant à sa nationalité (...) L'enquête réalisée par la Marine nationale a conclu à une absence de pavillon", a expliqué jeudi le procureur de Brest (ouest) dans un communiqué.
Emmanuel Macron a évoqué des "comportements inappropriés et extrêmement agressifs à l'égard de notre frégate et des hélicoptères qui avaient été déployés" pour arraisonner le bâtiment.
Ce pétrolier fait partie d'un ensemble de plusieurs centaines de navires clandestins dont le mode opératoire opaque - changement fréquent de pavillons, propriétaires installés dans des paradis fiscaux, transpondeurs souvent éteints - les rend difficiles à repérer et à relier à Moscou.
"Chaque jour, entre 10 et 15 bateaux de la flotte fantôme passent au large de Brest", a confié à l'AFP une source militaire.
Pétrolier de 244 mètres de long, le "Boracay est connu sous plusieurs noms, dont celui de "Pushpa", et a été précédemment immatriculé sous sept pavillons différents (Djibouti, Gabon, Hong Kong, Saint-Kitts-et-Nevis, Liberia, îles Marshall, Mongolie), selon le site www.opensanctions.org.
- Parti de Russie -
Le doute plane par ailleurs sur son éventuelle implication dans des survols de drones qui ont perturbé fin septembre le trafic aérien au Danemark, pays au large duquel il croisait au moment des faits. Selon le site spécialisé The Maritime Executive, il a pu servir de "plateforme de lancement" ou comme "leurre".
Mais l'enquête ouverte en France ne porte pas sur ce dossier.
L'origine de ces drones reste jusqu'à présent inconnue mais les autorités danoises ont pointé du doigt la Russie, déjà accusée d'être derrière l'incursion d'une vingtaine de drones dans le ciel polonais début septembre.
Le 22 septembre, un premier survol de drones avait entraîné la fermeture de l'aéroport de Copenhague. Un responsable de la police danoise avait évoqué l'hypothèse qu'ils puissent avoir décollé d'un bateau.
De nouveaux survols de plusieurs aéroports et d'une base militaire ont eu lieu le 25 septembre.
Selon une analyse AFP des données du site maritime spécialisé VesselFinder, le pétrolier a quitté le port russe de Primorsk, près de Saint-Petersbourg, le 20 septembre, avec pour destination Vadinar, dans le nord-ouest de l'Inde.
Il était présent au large des côtes danoises entre le 22 et le 25 septembre.
Emmanuel Macron a toutefois appelé à rester "très prudent" concernant une éventuelle implication du bateau dans ces survols.