Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a félicité jeudi les forces navales de son pays d'avoir intercepté une flottille internationale d'aide pour Gaza, Israël se préparant à expulser les militants propalestiniens qui étaient à bord.
Taille du texte:
Plus de 400 militants à bord de 41 navires de la flottille ont été arrêtés lors d'une opération d'environ douze heures, a précisé jeudi soir un responsable israélien.
La flottille Global Sumud, qui comprenait des personnalités politiques et des militants comme la Suédoise Greta Thunberg, était partie d'Espagne en septembre dans le but de rompre le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza.
"Je félicite les soldats et les commandants de la marine qui ont accompli leur mission pendant Yom Kippour de la manière la plus professionnelle et efficace", a commenté M. Netanyahu dans un communiqué.
"Leur action importante a empêché des dizaines de navires d'entrer dans la zone de guerre et a repoussé une campagne de délégitimation contre Israël", a-t-il ajouté.
- "Crime de piraterie" -
Mercredi soir, la Marine israélienne avait commencé à intercepter les bateaux après avoir averti les équipages qu'ils entraient dans des eaux dont Israël revendique le contrôle.
Un dernier navire "reste à distance. S'il s'approche, sa tentative d'entrer dans une zone de combat active et de briser le blocus sera également empêchée", a précisé jeudi le ministère israélien des Affaires étrangères.
Le ministre grec des Affaires étrangères George Gerapetritis a jugé dans un entretien télévisé que tous les passagers étaient "en bonne santé".
Onze participants grecs ont toutefois entamé une grève de la faim pour protester contre leur "détention illégale", selon des organisateurs de la flottille.
Israël avait annoncé jeudi matin que les passagers, tous "sains et saufs", seraient expulsés vers l'Europe.
Global Sumud ("résilience", en arabe) a dénoncé "une attaque illégale" survenue dans les eaux internationales, l'organisation des droits humains Amnesty International déplorant un "acte d'intimidation" d'Israël.
Le mouvement islamiste Hamas, dont l'attaque contre Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, a pour sa part qualifié l'interception de "crime de piraterie".
L'événement a suscité des réactions cinglantes de certains pays comme la Turquie, qui a accusé Israël de commettre "un acte de terrorisme".
Le président colombien Gustavo Petro a annoncé l'expulsion de la délégation diplomatique israélienne dans son pays.
Le ministre des Affaires étrangères belge, Maxime Prévot, a annoncé avoir convoqué l'ambassadrice d'Israël au sujet de l'arrestation de sept Belges.
La France a appelé Israël "à assurer la sécurité des participants".
L'eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan, à bord de la flottille, a accusé Israël d'avoir arrêté "illégalement" des "centaines" de personnes.
- "Citoyens pacifiques" -
La flottille se présente comme une "mission pacifique et non violente d'aide humanitaire".
Rassemblant des centaines de militants propalestiniens de plus de 40 pays, elle disait vouloir "briser le blocus de Gaza" et fournir "une aide humanitaire à une population assiégée confrontée à la famine et au génocide".
Parmi eux, le petit-fils de Nelson Mandela et ex-député sud-africain Mandla Mandela et l'ancienne maire de Barcelone Ada Colau.
L'Italie et l'Espagne avaient dépêché des navires militaires pour escorter sur une partie du trajet la flottille après des "attaques par drones" dans la nuit du 23 au 24 septembre, dénoncées par l'ONU et l'Union européenne.
Un procureur espagnol a lancé une enquête sur l'interception en mer, pour examiner des violations potentielles des droits humains pouvant constituer des crimes contre l'humanité.
La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni s'est de son côté montrée critique de l'opération disant n'y voir "aucun bénéfice pour les Palestiniens", alors que des centaines de manifestants soutenant la flottille ont défilé à Rome et Naples.
En juin et juillet, la marine israélienne avait déjà arraisonné deux voiliers se dirigeant vers Gaza, avec Greta Thunberg et Rima Hassan à leur bord. Toutes deux avaient été débarquées en Israël puis expulsées.