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Les Tchèques ont voté samedi pour le deuxième jour des législatives, avec comme favori le parti de l'ancien Premier ministre Andrej Babis, "trumpiste" autoproclamé qui a promis de s'occuper d'abord des Tchèques, avant l'Europe et l'Ukraine.
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A 71 ans, le milliardaire né en Slovaquie ambitionne de reprendre les rênes du pays qu’il a dirigé entre 2017 et 2021, sans toutefois avoir l'assurance de pouvoir trouver une majorité.
Les bureaux de vote ont fermé samedi après-midi. Les résultats des élections pour pourvoir les 200 sièges de l'assemblée tchèque sont attendus dans la soirée. La participation n'est pas encore connue. Elle avait été de 65,43% en 2021.
Le retour de M. Babis au pouvoir pourrait signifier un rapprochement de la République tchèque des positions de la Hongrie et la Slovaquie, qui ont refusé l'aide militaire à l'Ukraine et s'opposent aux sanctions contre la Russie.
Jusqu'ici, le pays de 10,9 millions d'habitants a soutenu sans ambiguïté Kiev face à l'invasion russe. Il a aussi accueilli plus de 500.000 réfugiés ukrainiens, dont 300.000 y vivent toujours.
Mais de nombreux électeurs de ce pays d'Europe centrale, membre de l'UE et de l'Otan, reprochent au gouvernement sortant de centre-droit de Petr Fiala de négliger sa propre population.
Avec 30% environ des intentions de vote, le mouvement ANO ("Action des citoyens mécontents", "OUI" en tchèque) de M. Babis devrait devancer la coalition gouvernementale de centre droit "Ensemble" de Petr Fiala crédité de 20%. Il n'est toutefois pas assuré d'une majorité.
Parmi ses alliés figurent le mouvement d’extrême droite SPD, crédité de 12% des votes, ainsi qu'une liste appelée la "Voix des automobilistes" et une coalition de gauche radicale qui ne sont pas sûres de dépasser le seuil de 5%.
L'exécutif de M. Fiala comprend lui également le parti centriste STAN (environ 12% dans les sondages), tandis que les Pirates, crédités de 9%, l'ont quitté en 2024.
Cependant, même rassemblées, ces formations ont peu de chance de trouver à nouveau une majorité stable.
Adela Zlamalova, 20 ans, a offert son vote à "Ensemble", car elle a "peur" que son pays "quitte l'Otan", dit-elle à l'AFP samedi. "Ce serait la pire chose qui pourrait nous arriver", estime-t-elle.
A l'inverse, Boris Lucansky, un employé administratif de 60 ans, place de grands espoirs dans le "changement", le plus important étant que son favori, Andrej Babis, trouve une solution face à la hausse des prix de l’énergie.
- "Faussement neutre" -
Ses adversaires reprochent par ailleurs à Andrej Babis de confondre les intérêts de la République tchèque avec ceux de son groupe chimique et alimentaire.
Septième fortune du pays selon Forbes avec 3,9 milliards de dollars, il doit être jugé pour fraude aux subventions européennes.
Le président de la République Petr Pavel, ancien chef des forces de l'Otan et pro-européen, a laissé entendre qu'il pourrait avoir du mal à nommer Premier ministre M. Babis, cofondateur avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban du groupe parlementaire eurosceptique "Patriotes pour l'Europe".
Il rencontrera les têtes de liste dès dimanche, a-t-il annoncé.
L'analyste Peter Just, de l'Université métropolitaine de Prague, pense qu'il "n'est pas certain que la rhétorique restera pro-occidentale à long terme" si l'ANO gouverne, nombre de ses représentants "affichant une position faussement neutre" sur l'Ukraine.
La campagne a suscité l’intérêt de réseaux prorusses. Le Centre tchèque de recherche sur les risques en ligne a signalé une activité accrue sur TikTok, avec des contenus favorables aux partis antisystème.
Par ailleurs, selon un rapport de l'organisme de vérification des faits American Sunlight Project publié vendredi, le SPD a dépensé au cours des dernières années des milliers de dollars en publicités sans les mentions légales requises sur Meta, soit dix fois plus que les formations de MM. Babis et Fiala.
Meta a indiqué à l'AFP "enquêter sur ces signalements" et avoir "déjà pris des mesures concernant plusieurs publicités pour non-respect de nos règles".