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Les comités locaux ont commencé dimanche en Syrie à désigner une partie des membres du premier Parlement de l'ère post-Assad, dans un processus critiqué pour son manque de démocratie, le tiers des membres étant nommés par le président intérimaire Ahmad al-Chareh.
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La formation de ce Parlement devrait consolider le pouvoir d'Ahmad al-Chareh, arrivé à la tête d’une coalition islamiste ayant renversé Bachar al-Assad en décembre 2024, après plus de treize ans de guerre civile.
Les résultats préliminaires devraient être connus dans la foulée, la télévision d'Etat syrienne ayant annoncé que les bulletins commençaient à être comptés à certains endroits. La liste définitive des noms sera annoncée lundi.
Le futur Parlement dont le mandat, renouvelable, est de deux ans et demi, comptera 140 membres désignés par des comités locaux formés par la commission électorale nommée par M. Chareh, et 70 nommés par le président intérimaire.
Selon la commission électorale, 1.578 candidats, dont seulement 14% de femmes, devront être désignés par près de 6.000 personnes.
- "Pas des élections" -
Le processus de désignation est critiqué par des organisations de la société civile qui dénoncent une concentration excessive des pouvoirs entre les mains du président et un manque de représentativité des composantes ethniques et religieuses du pays.
Dimanche lors d'un discours devant les membres de la commission électorale à Damas, Ahmad al-Chareh a insisté sur le caractère "transitoire" du processus "lié aux circonstances que traverse la Syrie".
Il avait affirmé en septembre qu'il était impossible pour le moment d'organiser des élections au suffrage direct, arguant notamment que la présence d'un grand nombre de Syriens à l'étranger sans documents en règle compliquait la situation.
Des centaines de milliers de Syriens ont fui la guerre déclenchée en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie, qui a fait plus d’un demi-million de morts.
Les nouvelles autorités ont dissous l'Assemblée du peuple, simple chambre d'enregistrement du pouvoir sous le clan Assad pendant des décennies.
Le nouveau Parlement exercera les fonctions législatives jusqu'à l'adoption d'une Constitution permanente et la tenue de nouvelles élections, selon la Déclaration constitutionnelle proclamée en mars.
"Ce n'est pas des élections, c'est une nomination", a déclaré à l'AFP Bassam al-Ahmad, le directeur exécutif de l'ONG "Syriens pour la Vérité et la Justice", basée à Paris.
Dans un communiqué mi-septembre, 14 ONG ont estimé que le processus permettait au président de "constituer une majorité parlementaire à partir de personnes dont il garantit la loyauté", ce qui pourrait "saper le principe de pluralisme".
"Je soutiens le pouvoir et je suis prêt à le défendre, mais ce ne sont pas de véritables élections", affirme Louay al-Arfi, ancien fonctionnaire à la retraite. "C'est une nécessité de la phase de transition, mais nous voulons des élections directes" par la suite, ajoute cet homme de 77 ans, installé dans un café du centre de Damas.
- "Marginalisation" -
"Il est normal qu'il y ait des critiques, le gouvernement est nouveau au pouvoir, et la liberté est nouvelle pour nous", reconnaissait une candidate, Mayssa Halwani, 48 ans, lors d'une réunion de la commission électorale à Damas cette semaine.
Les candidats ne doivent pas être "des partisans de l'ancien régime, ni promouvoir la sécession ou la partition" du pays, selon les règles électorales.
"Les élections auraient pu constituer un nouveau départ politique après la chute de l'ancien régime, mais la marginalisation de nombreuses régions montre que les règles de la participation politique ne sont pas respectées", déplore Nichan Ismaïl, un instituteur de 40 ans du nord-est, sous contrôle kurde.
Ce processus "ne respecte pas les règles de base de la démocratie", abonde 200 kilomètres au sud Bourhan Azzam, 48 ans, un militant de la ville de Soueida, aux mains des formations druzes, elle aussi exclue.