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Le Premier ministre géorgien Irakli Kobakhidzé a promis dimanche des représailles contre l'opposition après une manifestation la veille marquée par une tentative d'irruption dans le palais de la présidence, repoussée par la police.
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Des dizaines de milliers de Géorgiens pro-européens s'étaient rassemblés dans le centre de la capitale Tbilissi pour protester contre le gouvernement, jusqu'à minuit samedi, le jour où se déroulaient des élections locales boycottées par une partie de l'opposition et remportées par le parti au pouvoir, le Rêve géorgien.
La police a fait usage de gaz lacrymogène et de canons à eau pour empêcher les protestataires de pénétrer dans la présidence.
Des échauffourées ont aussi eu lieu entre les forces de l'ordre et des manifestants, qui ont érigé des barricades et y ont mis le feu.
Il avait auparavant qualifié la manifestation de "tentative de coup d'Etat", assurant qu'elle avait été "planifiée par des services de renseignement étrangers", sans les nommer.
"Cette force politique – un réseau d'agents de l'étranger – sera complètement neutralisée et ne sera plus autorisée à intervenir dans la politique géorgienne", a-t-il mis en garde, évoquant le principal parti d'opposition, le Mouvement national uni (MNU) de l'ancien président emprisonné Mikhaïl Saakachvili.
- Chanteur d'opéra -
Le ministère de l'Intérieur a déclaré samedi avoir ouvert une enquête pour "appels à renverser violemment l'ordre constitutionnel et l'autorité de l'État" et avoir arrêté cinq dirigeants du mouvement de contestation, qui encourent jusqu'à neuf ans de prison.
Parmi les personnes interpellées figurait le chanteur d'opéra et militant de renommée mondiale Paata Burchuladze, qui avait au cours de la manifestation de samedi lu, sous un tonnerre d'applaudissements, une déclaration dans laquelle le gouvernement était qualifié d'"illégitime".
La chaîne de télévision soutenant l'opposition Pirveli a révélé que cet homme de 70 ans avait été admis aux soins intensifs d'un hôpital de Tbilissi à la suite d'une crise cardiaque.
Dimanche soir, le Service de la sécurité d'Etat (SSS) a affirmé avoir découvert dans une forêt près de la capitale une importante cache d'armes à feu, de munitions et d'explosifs destinés à commettre des "actes subversifs" à l'occasion des élections locales, ainsi qu'à prendre le palais présidentiel.
Selon le SSS, un Géorgien s'est procuré ce matériel sur instruction de l'un de ses compatriotes combattant aux côtés des forces ukrainiennes.
Selon la commission électorale, le Rêve géorgien a remporté la majorité dans toutes les municipalités en lice pendant le scrutin de samedi, qui était boycotté par plusieurs partis de l'opposition.
Il s'agissait d'un premier test pour cette formation politique depuis les législatives d'octobre 2024 qu'elle a officiellement remportées mais dont le résultat est contesté par l'opposition.
- Appel de l'UE au "dialogue" -
Mikhaïl Saakachvili, qui purge une peine de 12 ans et demi de prison pour notamment abus de pouvoir, avait quant à lui appelé ses partisans à manifester pour ce qu'il a qualifié de "dernière chance" de sauver la démocratie géorgienne.
Après les législatives de 2024, les soutiens de l'opposition avaient organisé pendant des mois des manifestations, dont certaines avaient été réprimées par la police.
Le pouvoir avait procédé à des dizaines d'arrestations, renforcé la législation répressive et accru sa pression sur les médias indépendants.
Le Rêve géorgien, au pouvoir depuis 2012, est accusé par ses détracteurs de dérive autoritaire et de vouloir abandonner les ambitions de la Géorgie, une ex-république soviétique du Caucase, d'entrer dans l'Union européenne au profit d'un rapprochement avec Moscou.
Il a en particulier pris des mesures anti-LGBT et contre les "agents de l'étranger" fustigées par l'UE, qui a exhorté dimanche les Géorgiens à "s'abstenir de toute violence".
"Un dialogue constructif et inclusif impliquant tous les acteurs politiques et la société civile est essentiel", ont à cet égard insisté dans leur communiqué la cheffe de la diplomatie de l'Union européenne Kaja Kallas et la commissaire chargée de l'élargissement de l'UE Marta Kos.
Les autorités locales accusent pour leur part les Occidentaux de chercher à ouvrir en Géorgie un deuxième front face à la Russie.