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Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas doivent tenir des discussions indirectes lundi en Egypte, le président américain Donald Trump pressant les négociateurs "d'avancer rapidement" pour obtenir la libération des otages et mettre fin à deux ans de guerre dévastatrice à Gaza.
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Les pourparlers se tiennent à Charm el-Cheikh, à la veille du 2e anniversaire de l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, où l'armée israélienne poursuit ses opérations.
"Je demande à tout le monde d'avancer rapidement", a déclaré le président américain après avoir dépêché en Egypte son émissaire Steve Witkoff et son gendre Jared Kushner.
Annoncé le 29 septembre, son plan prévoit un cessez-le-feu, la libération dans les 72 heures des otages retenus à Gaza, le retrait par étapes de l'armée israélienne de Gaza et le désarmement du Hamas.
La délégation israélienne doit se rendre lundi en Egypte, où le président Abdel Fattah al-Sissi a salué le plan Trump. Celle du Hamas est arrivée dimanche.
L'équipe du Hamas est dirigée par Khalil Al-Hayya, qui avait échappé, avec d'autres dirigeants du Hamas, à une tentative d'assassinat d'Israël le 9 septembre à Doha. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait ensuite, depuis la Maison Blanche, présenté ses excuses à son homologue du Qatar pour les frappes menées dans son pays.
- "Modalités" -
Selon un haut responsable du Hamas, la délégation du mouvement devait s'entretenir lundi matin au Caire avec les médiateurs égyptiens et qataris avant le début, à une date encore non précisée, des négociations à Charm el-Cheikh.
Celles-ci "porteront sur les modalités du cessez-le-feu, du retrait des forces israéliennes (de Gaza) et de l'échange" des otages contre les prisonniers palestiniens détenus par Israël, a-t-il précisé à l'AFP.
Dimanche, le Hamas a exprimé sa volonté "d'entamer immédiatement le processus d'échange".
Il a réclamé "l'arrêt de toutes les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza", selon une source proche du dossier. Le Hamas "mettra fin à ses opérations militaires" dans le même temps.
Dans sa réponse au plan Trump, le Hamas a dit vendredi être prêt à libérer tous les otages "afin de parvenir à la fin de la guerre et d'assurer un retrait total israélien de Gaza".
Il n'a pas mentionné la question de son désarmement, un point clé du plan, affirmant en outre qu'il entendait participer aux discussions sur l'avenir de Gaza alors que la proposition américaine exclut tout rôle du Hamas "dans la gouvernance de Gaza".
Allié du président américain, M. Netanyahu affirme soutenir le plan Trump, tout en précisant que son armée se maintiendra dans la majeure partie de la bande de Gaza, qu'elle contrôle à environ 75%. Il a aussi réaffirmé la nécessité de désarmer le Hamas.
- Bombardements israéliens à Gaza -
En cas d'échec des négociations, "nous reprendrons le combat", a averti dimanche le chef d'état-major israélien Eyal Zamir.
Les efforts des médiateurs ont échoué jusque-là à aboutir à un cessez-le-feu durable à Gaza. Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d'otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens.
Dans la bande de Gaza, la Défense civile a fait état de frappes lundi notamment à Gaza-ville (nord) et à Khan Younès (sud) où deux Palestiniens ont été tués. "Les tirs d'artillerie et de drones se sont poursuivis toute la nuit à l'est de Gaza-ville", selon cette organisation de secours opérant sous l'autorité du mouvement islamiste palestinien Hamas.
Des images de l'AFP ont montré plusieurs explosions le matin dans la bande de Gaza, d'où s'élèvent des panaches de fumée.
L'attaque du 7-Octobre a tué côté israélien 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours otages à Gaza dont 25 sont mortes selon l'armée.
L'offensive de représailles israélienne a fait au moins 67.139 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, fiables selon l'ONU.
Considéré comme une organisation terroriste par l'Union européenne et les Etats-Unis, le Hamas a pris le pouvoir à Gaza en 2007, deux ans après le retrait unilatéral d'Israël du territoire palestinien qu'il a occupé pendant 38 ans.