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Minute de silence et recueillement: Israël a marqué mardi le 2e anniversaire de l'attaque du 7-Octobre, la plus meurtrière de son histoire, à l'heure où des pourparlers indirects entre émissaires israéliens et le Hamas font poindre l'espoir ténu d'une fin de la guerre à Gaza.
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A Réïm, sur le site du festival de musique Nova, où plus de 370 personnes ont été tuées par des commandos du Hamas, des dizaines de proches et d'amis des victimes ont observé une minute de silence à 06h29 (03h29 GMT), heure précise du début de l'attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sud d'Israël.
"Je suis ici pour être avec elle, car c'est la dernière fois qu'elle était en vie, ici avec son fiancé, Moshé", tué lui aussi ce jour-là, a déclaré à l'AFP Orit Baron, 57 ans, mère de Yuval Baron, une des victimes de la tuerie.
Autre temps fort en Israël, une cérémonie organisée à l'initiative des familles des victimes est prévue à la nuit tombée sur l'emblématique "place des Otages" à Tel-Aviv, épicentre de la mobilisation pour la libération des personnes enlevées durant l'attaque du 7-Octobre et encore retenues à Gaza.
- Déluge de roquettes -
Le 7 octobre 2023, couverts par un déluge de roquettes tirés de la bande de Gaza, des milliers de combattants du Hamas percent la barrière de sécurité réputée infranchissable érigée par Israël le long du territoire palestinien, où le mouvement islamiste a pris le pouvoir en 2007.
Ils attaquent des bases militaires et tue à l'aveugle sur les routes, dans des kibboutz, des villes et des villages.
Côté israélien, l'attaque a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours otages à Gaza dont 25 sont mortes selon l'armée.
Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une campagne militaire qui a dévasté le territoire palestinien, provoqué un désastre humanitaire et fait selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 67.160 morts, en majorité des civils. Les chiffres du ministère sont jugés fiables par l'ONU.
Pendant ce temps, des pourparlers entre le Hamas et Israël, entamés lundi, se poursuivent via les médiateurs à Charm el-Cheikh en Egypte. Une délégation dirigée par Steve Witkoff, l'émissaire du président américain Donald Trump, doit y arriver mercredi selon le chef de la diplomatie égyptienne Badr Abdelatty.
- "Garant" -
"A ce stade, le premier garant du succès (de ces pourparlers) est le président Trump qui fait preuve de leadership et de compétence afin de réaliser la stabilité et la paix dans la région", a-t-il ajouté.
Faisant pression à la fois sur le Hamas et sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, M. Trump a annoncé le 29 septembre un plan pour mettre un terme à la guerre à Gaza, prévoyant un cessez-le-feu, la libération des otages, un retrait progressif de l'armée israélienne du territoire palestinien et le désarmement du Hamas.
Les négociations en Egypte sont basées sur le plan Trump. Dans sa réponse au plan, le Hamas a accepté de libérer les otages mais réclamé la fin de l'offensive israélienne et le retrait total israélien de Gaza. Il n'a pas mentionné son désarmement.
M. Netanyahu a dit soutenir la proposition américaine mais souligné que son armée resterait dans la majeure partie de Gaza.
Le Hamas s'efforce de surmonter "tous les obstacles" susceptibles d'empêcher un accord, a soutenu mardi Faouzi Barhoum, cadre du mouvement, tout en qualifiant le 7-Octobre de "réponse historique" à l'occupation israélienne.
- "Rêve" de cessez-le-feu -
Dans la bande de Gaza, la population fait face à une situation catastrophique. Dans des paysages de ruines, des centaines de milliers de déplacés s'entassent dans des camps de toiles surpeuplés, manquant de tout à l'instar d'Abir Abou Saïd, un Palestinien de 21 ans qui a perdu sept membres de sa famille.
"Je ne sais pas quand cette guerre va s'arrêter. Mon rêve est qu'elle cesse dès maintenant, pas demain", dit-il à l'AFP. "Je ne fais plus confiance à personne. Les négociateurs israéliens comme le Hamas, ils nous ont tous menti. Nous mourrons à chaque minute."
Le Qatar, pays médiateur dans la guerre à Gaza, a affirmé mardi qu'Israël aurait déjà dû cesser ses opérations militaires conformément au plan Trump.
Le chef d'état-major israélien Eyal Zamir a lui prévenu d'une reprise du "combat" dans la bande de Gaza en cas d'échec des pourparlers en Egypte.