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Sébastien Lecornu joue son va-tout dans le "money time": avant de recevoir les socialistes à Matignon, le Premier ministre démissionnaire a ouvert la porte à une "suspension" de la réforme des retraites, pour arracher un accord d'ici mercredi soir comme demandé par Emmanuel Macron.
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Une retraite tactique pour éviter la débâcle. Chargé de mener "d'ultimes négociations" aux airs de mission impossible pour sortir de la crise politique, M. Lecornu a fini par abattre sa carte maîtresse mardi soir, au terme d'une intense journée de tractations.
Quel meilleur symbole que celle qui avait fait adopter la très décriée réforme de 2023, pour concéder sa suspension "si c'est la condition de la stabilité du pays".
Presque en même temps, Raphaël Glucksmann se félicitait à la sortie de Matignon que cette revendication qui "était impossible il y a quelques jours, aujourd'hui devien(ne) possible".
Mais à l'issue de son entretien avec M. Lecornu, le leader social-démocrate du parti Place publique n'était pas en mesure de dire "si ce qu'on nous a proposé dans ce bureau est de nature à éviter la dissolution".
Tout dépend désormais de la réaction du Parti socialiste, dont les dirigeants seront à leur tour reçus à 10H00.
Cueilli à chaud au 20H de France 2 mardi, Olivier Faure s'est contenté de saluer "un réveil positif" bien que "tardif" sur les retraites, tout en soulignant qu'il entendait également "avancer sur toute une série de sujets".
Il sera donc question de fond, mais aussi de casting: le patron du parti à la rose juge en effet que "le temps est venu de passer à la gauche", après avoir essayé en vain "trois Premiers ministres de droite successifs".
Une exigence partagée avec les Ecologistes, qui suivront à 12H15, et les communistes, également conviés - à un horaire non précisé.
- Quelques heures pour trancher -
Mais l'idée hérisse la droite, à commencer par le président des Républicains, Bruno Retailleau, qui ne retournera "certainement pas dans un gouvernement dirigé par un homme de gauche", ni d'ailleurs "par un macroniste" et réclame un chef d'équipe "qui ne soit pas proche" du chef de l'Etat.
Visé par cet oukaze, Sébastien Lecornu a répliqué en faisant savoir au chef des députés LR, Laurent Wauquiez, que sans "logique d'entente" entre leurs camps, le choix se réduirait à un Premier ministre de gauche ou une nouvelle dissolution.
Cette dernière option est toujours réclamée à cor et à cri par le Rassemblement national, qui a décliné l'invitation à Matignon et se projette déjà vers des législatives anticipées. En pré-campagne, la patronne du parti à la flamme Marine Le Pen s'affichera loin des tractations parisiennes, au Sommet de l'élevage de Cournon-d'Auvergne (Puy-de-Dôme).
Pas de rendez-vous non plus pour La France insoumise, qui estime avoir mieux à faire à l'Assemblée nationale, où sa motion de destitution d'Emmanuel Macron sera soumise au nouveau bureau de l'institution. Une première étape dite de "recevabilité" qui devrait être franchie grâce à l'abstention du RN.
Manière de faire encore monter la pression sur le chef de l'Etat, lâché par certains de ses alliés comme son ancien Premier ministre Edouard Philippe qui l'appelle carrément à démissionner de manière "ordonnée" et "digne" d'ici quelques mois, "une fois le budget adopté".
Sans aller aussi loin, son successeur Gabriel Attal a critiqué "une forme d'acharnement à vouloir garder la main", de la part de ce président dont il "ne comprend plus les décisions".
Seul à pouvoir dénouer la crise qu'il incarne, M. Macron n'a plus que quelques heures pour trancher. M. Lecornu lui "fera état du résultat de ses consultations", indique-t-on au Palais. Ensuite, le président de la République "prendra ses responsabilités" et "parlera pour annoncer ses décisions". Cette fois, l'échec n'est plus permis.