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Le mouvement Gen Z, instigateur des manifestations commencées à Madagascar le 25 septembre, a appelé à la grève générale et à manifester jeudi tout en boycottant la rencontre du président organisée mercredi après-midi avec les "forces vives de la Nation".
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Après avoir renvoyé tout son gouvernement pour tenter d'éteindre la crise et la contestation générale ayant gagné cette île particulièrement pauvre de l'océan Indien, le président Andry Rajoelina a repris la main en nommant lundi un militaire Premier ministre.
Pour renforcer encore le signal, les trois premiers ministres du nouveau gouvernement connus depuis mardi sont ceux des Armées, de la Sécurité publique et la gendarmerie, car le pays "n'a plus besoin de perturbation mais de paix", a-t-il souligné.
Le mouvement avait déjà appelé le 1er octobre la fonction publique à "se joindre à la grève générale", dont il est difficile d'apprécier s'il avait été suivi.
Le mouvement n'a donc pas attendu la fin de son ultimatum dont le délai expirait mercredi soir, à l'issue d'une rencontre au palais présidentiel avec de nombreux acteurs de la société, où "il sera possible de poser directement des questions" au chef de l'Etat.
Qualifié de "simulacre de dialogue", cette réunion était snobée par le mouvement Gen Z, dont la mobilisation a semblé s'essouffler dans la rue ces derniers jours.
Les premières nominations au gouvernement, ainsi que le changement de ton du président, ayant abandonné celui de la contrition, pourraient donner un second souffle à la contestation.
- "Excuses publiques" -
Madagascar est le théâtre depuis le 25 septembre d'un mouvement de protestation qui dénonçait au départ les coupures incessantes d'eau et d'électricité et s'est mué depuis en une contestation plus large du pouvoir en place et notamment d'Andry Rajoelina, 51 ans.
"Le mois de septembre a été marqué par le deuxième plus haut niveau de manifestations à Madagascar depuis que l'ACLED a commencé à collecter des données en 1997, seulement dépassé par la flambée ayant précédé les élections de 2023", a indiqué Dinalli Francisco, responsable de cette organisation compilant des données sur les troubles et conflits.
Au moins 22 personnes ont été tuées et plus d'une centaine blessées, selon un bilan établi le 29 septembre par l'ONU, qui est démenti par les autorités malgaches.
Malgré une diminution de la mobilisation populaire ces derniers jours, des habitants d'Antananarivo et de plusieurs grandes villes de province n'en sont pas moins descendus dans les rues quasi-quotidiennement.
Encore mercredi, une centaine de personnes se sont réunies sur le bord du lac d'Anosy dans la capitale malgache, a constaté l'AFP.
La veille, les forces de l'ordre ont de nouveau fait usage de grenades lacrymogènes pour disperser des manifestants à Antananarivo, faisant plusieurs blessés, selon des journalistes de l'AFP.
Parmi les revendications écrites du collectif Gen Z partagées par une vingtaine d'organisations, ne figurent plus la démission du président Rajoelina.
En plus du respect des libertés, le mouvement Gen Z réclame des "excuses publiques du chef de l'Etat", la "refondation de la Haute cour constitutionnelle" et la "dissolution totale du Sénat", ou à tout le moins le départ de son président Richard Ravalomanana, ex-général de gendarmerie.