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Israël et le Hamas sont parvenus jeudi à un accord sur un cessez-le-feu à Gaza et une libération d'otages après de fortes pressions du président américain Donald Trump, une étape majeure visant à mettre fin à deux ans de guerre destructrice dans le territoire palestinien.
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Selon une source palestinienne proche du dossier à l'AFP, l'accord sera signé jeudi en Egypte après quatre jours de négociations-marathon indirectes entre les belligérants dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh ayant impliqué plusieurs acteurs internationaux dont les Etats-Unis.
Evoquant "un grand jour pour Israël", le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit réunir dans la journée son cabinet pour "ratifier l'accord et rapatrier tous nos précieux otages".
Mais le ministre d'extrême droite Bezalel Smotrich, a dit qu'il ne voterait pas en faveur de l'accord après avoir rejeté le plan Trump. Les ministres d'extrême droite, nécessaires pour la survie de la coalition Netanyahu, avaient menacé de quitter la coalition si la guerre s'arrêtait sans qu'Israël ait vaincu le Hamas.
A Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza, dévastée, affamée et assiégée, des Palestiniens ont en revanche applaudi, chanté et dansé à l'annonce de l'accord, selon des images de l'AFP.
"Dieu Merci! Malgré tous les morts et la perte d'êtres chers, nous sommes heureux aujourd'hui après le cessez-le-feu. Malgré la tristesse et malgré tout, nous sommes heureux", a affirmé Ayman al-Najjar.
Et sur la place des otages à Tel-Aviv, les gens s'enlacent et se félicitent de l'accord.
- Trump au Moyen-Orient? -
Selon un responsable palestinien, les otages vivants seront libérés contre près de 2.000 prisonniers palestiniens détenus par Israël, "simultanément à des retraits israéliens spécifiques (de Gaza) et une entrée de (davantage) d'aides humanitaires" dans le territoire palestinien. Il n'a pas mentionné les otages morts.
Sur les 251 personnes enlevées durant l'attaque du 7-Octobre, 47 sont toujours otages à Gaza dont au moins 25 sont mortes selon l'armée.
De son côté, l'armée israélienne a annoncé se préparer à repositionner ses troupes dans la bande de Gaza, dont elles contrôlent environ 75%.
M. Trump s'est dit "fier d'annoncer qu'Israël et le Hamas ont tous deux accepté la première phase" de son plan. "Cela veut dire que TOUS les otages seront libérés très prochainement et qu'Israël retirera ses troupes (de Gaza) jusqu'à la ligne convenue, les premières étapes en vue d'une paix solide et durable."
Il a estimé que les otages seraient "de retour lundi", y compris "les corps des (otages) morts". Avant l'annonce de l'accord, Donald Trump a annoncé une possible visite au Moyen-Orient en fin de semaine.
- 400 camions d'aide par jour -
Dans un communiqué, le Hamas a annoncé être parvenu à un accord qui "prévoit la fin de la guerre à Gaza, le retrait israélien du territoire, la libération (des otages) et l'entrée des aides humanitaires".
Il a appelé M. Trump et "les pays garants à ne pas permettre à (Israël) de se dérober ou de tergiverser dans la mise en oeuvre" de l'accord.
Selon une source du Hamas, au moins 400 camions d'aide humanitaire devront entrer chaque jour dans la bande de Gaza pendant les cinq premiers jours du cessez-le-feu, et ce nombre augmentera les jours suivants.
Le Hamas a accepté de libérer les otages et réclamé le retrait total israélien de Gaza. Mais il n'a pas mentionné son propre désarmement.
M. Netanyahu a, lui, souligné que son armée resterait dans la majeure partie de Gaza et répété que le Hamas devait être désarmé.
Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d'otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens, avant de s'effondrer.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir de données officielles.
En riposte, Israël a lancé une campagne militaire qui a dévasté le territoire, et fait selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 67.183 morts, en majorité des civils.
L'ONU a déclaré l'état de famine dans une partie de Gaza et ses enquêteurs affirment qu'Israël y commet un génocide. Des affirmations rejetées par Israël.