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Ce fut un moment typiquement théâtral pour Donald Trump, l'autoproclamé "faiseur de paix" en chef.
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Mercredi, le secrétaire d'Etat américain a interrompu une réunion télévisée à la Maison Blanche, pour remettre une note au président et lui chuchoter qu'un accord sur Gaza était imminent.
Peu de temps après, Trump annonçait l'accord sur son réseau Truth Social. "BÉNIS SOIENT LES FAISEURS DE PAIX !".
Mais au-delà de cette scène spectaculaire qui se jouait devant les journalistes, dont l'AFP, les efforts de Trump se sont joués en coulisses.
- Pression sur Netanyahu -
En quête d'un improbable prix Nobel de la paix, désireux de marquer l'histoire, Trump n'a pas signé un chèque en blanc à son allié israélien.
Mais, en privé, Trump a mis son allié sous pression. A commencer par le plan présenté à Netanyahu, rédigé après des consultations approfondies avec des dirigeants arabes et musulmans aux Nations unies, la semaine précédente.
Lorsque le responsable israélien a été confronté au projet, il a découvert qu'il contenait des points clés qu'il avait juré de ne pas accepter. Notamment la création d'un État palestinien.
- Unité arabe sur l'attaque au Qatar -
Trump était également furieux de l'attaque d'Israël contre le Hamas au Qatar, allié des États-Unis, alors que les négociations atteignaient un stade crucial.
Il a utilisé l'unité arabe contre l'attaque pour tous les amener à accepter son plan. Et il a ensuite pris Netanyahu par surprise, le faisant appeler le dirigeant du Qatar depuis le Bureau Ovale pour présenter à Doha ses excuses.
Trump a même tenu le combiné pour Netanyahu pendant que le leader israélien lisait sur un morceau de papier, comme le montre une photo publiée par la Maison Blanche.
Selon le média Politico un haut responsable qatari était également dans la pièce pendant l'appel, afin de s'assurer que Netanyahu respectait le script.
Trump a ensuite signé un décret donnant au Qatar des garanties de sécurité américaines.
Un changement qui reflète les liens étroits que Trump a cultivés avec les États arabes pendant ses deux présidences.
Lors de son premier mandat, les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc avaient notamment signé les Accords d'Abraham reconnaissant Israël. Cette fois, son premier grand voyage l'a emmené dans les États du Golfe, notamment le Qatar, l'Égypte et Abu Dhabi – sans halte en Israël.
- Tirer parti de l'offre du Hamas -
Trump a dans le même temps intensifié la pression sur le Hamas, lui donnant jusqu'au 5 octobre pour conclure un accord. Ou faire face à "un enfer total".
Le Hamas a répondu astucieusement, en jouant sur l'engagement répété du président de libérer tous les otages israéliens détenus à Gaza. Trump a, à cet effet, rencontré à plusieurs reprises des proches des otages à la Maison Blanche.
Désormais, l'annonce de leur libération prochaine apparaît déjà comme une victoire. Sa victoire. "Je pense que les otages seront de retour lundi (...) cela inclura les corps des morts", a déclaré le président américain.
Il a ensuite publié un message vidéo. Et dans une démarche sans précédent pour un président américain, il a republié la déclaration du Hamas, que Washington considère pourtant comme une organisation terroriste.
Dans le message du milliardaire, rien ne suggère que le Hamas n'a pas totalement accepté son plan, comme si le mouvement islamiste palestinien s'arrêtait à des détails.
Mais l'important demeure de pousser Israël, le Hamas et leurs médiateurs à conclure rapidement.
Trump a révélé ses mots à Netanyahu au média Axios : "+Bibi, c'est ta chance de victoire+". Il était d'accord avec cela. Il doit être d'accord avec cela. Il n'a pas le choix. Avec moi, tu dois être d'accord".