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Des soldats ont commencé à être déployés mercredi soir dans l'aire métropolitaine de Chicago, peu après l'appel de Donald Trump à mettre en prison deux élus démocrates de l'Illinois, accusés de contrecarrer sa campagne d'expulsions massives de migrants.
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Environ 200 gardes-nationaux du Texas et 300 gardes-nationaux de l'Illinois ont commencé leurs opérations dans la zone, a annoncé l'armée mercredi soir.
"À compter d'aujourd'hui (mercredi), des éléments de la Garde nationale du Texas (...) sous le commandement et le contrôle du Commandement Nord des États-Unis, sont utilisés dans la région métropolitaine de Chicago", a indiqué sur X le Commandement nord des Etats-Unis.
"Ces soldats sont employés pour protéger les services de l'immigration et des douanes (...)", poursuit le communiqué.
Chicago, la plus grande ville de l'Illinois et la troisième plus grande du pays, est le plus récent point chaud de la politique musclée menée par le président américain contre l'immigration illégale, qui suscite des accusations d'abus des droits humains et d'autoritarisme, des manifestations et des poursuites en justice.
La police fédérale de l'immigration (ICE), dont les agents masqués ont été déployés dans plusieurs villes démocrates, est chargée de mener à bien ces opérations, sous pression de déclarations incendiaires du président Donald Trump.
"Que reste-t-il d'autre sur le chemin qui mène à un autoritarisme total?", a écrit en retour sur X JB Pritzker, potentiel candidat démocrate pour la présidentielle de 2008, promettant de ne "rien céder" au président.
"Faire en sorte que les gens pensent devoir avoir sur eux leurs papiers d'identité. Envahir notre Etat avec des troupes de l'armée. Envoyer des hélicoptères de combat au milieu de la nuit", a-t-il écrit. "Nous devons tous nous lever et dénoncer" la situation.
Le gouverneur faisait référence à une descente surprise menée la semaine dernière dans un complexe résidentiel de Chicago, appuyée par des hélicoptères Black Hawks.
Les autorités municipales et de l'Etat arguent que les forces de l'ordre locales suffisent face aux éventuels troubles à l'ordre public. Mais le milliardaire républicain dit avoir besoin de l'armée pour protéger les agents d'ICE et lutter contre la criminalité.
- "Guerre civile" -
Selon l'administration Trump, des dizaines de personnes ont été arrêtées. Des médias ont rapporté, eux, la détention de citoyens américains pendant plusieurs heures.
Le maire de Chicago a annoncé depuis la mise en place de "zones interdites à ICE", et accusé les républicains de vouloir "faire la revanche de la guerre civile".
La lutte contre l'immigration illégale était au coeur de la campagne électorale de Donald Trump, qui avait promis de libérer le pays des "criminels étrangers".
Le président a également participé mercredi à un événement à la Maison Blanche centré sur le mouvement "Antifa", qui rassemble des groupes se réclamant de l'antifascisme, et sur Portland, autre ville démocrate du nord-ouest du pays où il a aussi tenté d'envoyer des troupes.
"Nous avons une très sérieuse menace terroriste de l'extrême gauche dans notre pays", a-t-il assuré en évoquant "Antifa", une nébuleuse sans existence légale formelle qu'il a déjà classée comme organisation terroriste.
La ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, qui était mardi à Portland (nord-ouest), a affirmé que les manifestants "Antifa" étaient "tout aussi dangereux" que le mouvement islamiste palestinien Hamas. "Leur intention est de nous détruire, juste comme les autres terroristes".
Une juge y a provisoirement bloqué le déploiement militaire, arguant qu'il n'y avait pas "d'insurrection à Portland, ni de menace pour la sécurité nationale", ajoutant que les Etats-Unis étaient "un pays de droit constitutionnel et non de loi martiale".
Donald Trump a agité la possibilité d'invoquer l'Insurrection Act, compilation de lois des XVIIIe et XIXe siècles, qui permet de proclamer un état d'urgence autorisant l'usage des forces armées contre des citoyens américains.