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Une unité de l'armée malgache, qui a appelé à la désobéissance, a dit dimanche prendre le contrôle de l'armée dans un pays secoué par des manifestations anti-gouvernementales, le président Andry Rajoelina ayant dénoncé une "tentative de prise de pouvoir illégale".
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"Désormais, tous les ordres de l'armée malgache, terre, air, mer, émaneront du quartier général du CAPSAT (Corps d'armée des personnels et des services administratifs et techniques)", ont annoncé des officiers de ce contingent dans une déclaration vidéo.
Il n'y a eu aucune réaction immédiate des autres unités militaires tout comme du commandement militaire, alors qu'un nouveau rassemblement de manifestants est prévu dimanche dans la capitale.
Cette même unité du CAPSAT avait annoncé samedi qu'elle "refuserait d'obéir à l'ordre de tirer" sur les manifestants et condamné la répression policière récente.
Des soldats sont ensuite entrés dans la capitale à bord de véhicules militaires pour rejoindre les manifestants, qui les ont accueillis avec jubilation et ont appelé à la démission de Rajoelina, marquant un tournant majeur dans un mouvement de protestation antigouvernemental qui dure depuis plus de deux semaines. Des soldats ont affronté des gendarmes devant une caserne.
- "Fautes et excès" -
Le président Rajoelina a déclaré dimanche qu'une "tentative de prise du pouvoir illégale et par la force" était en cours.
"La présidence de la République souhaite informer la nation et la communauté internationale qu'une tentative de prise du pouvoir illégale et par la force, contraire à la Constitution et aux principes démocratiques, est actuellement en cours sur le territoire national", a déclaré M. Rajoelina dans un communiqué.
"Le dialogue est la seule voie à suivre et la seule solution à la crise à laquelle le pays est actuellement confronté", a-t-il déclaré, appelant à "l'unité".
Des officiers de la gendarmerie, accusés de violences contre les manifestants, ont publié dimanche matin une déclaration vidéo reconnaissant "des fautes et des excès lors de nos interventions" et appelant à la "fraternité" entre l'armée et les gendarmes.
"Nous sommes là pour protéger, pas pour terroriser", ont-ils déclaré, ajoutant que "désormais, tous les ordres viendront uniquement" du quartier général de la gendarmerie.
La manifestation de samedi à Antananarivo a été l'une des plus importantes depuis le début de la contestation le 25 septembre, lancée par le mouvement Gen Z pour protester contre les coupures d'eau et d'électricité et qui s'est muée en une remise en cause des responsables politiques au pouvoir, à commencer par le président Andry Raojelina.
Samedi soir, le nouveau Premier ministre, Ruphin Zafisambo, a assuré que le gouvernement, "qui se maintient fermement", était "prêt à collaborer et à écouter toutes les forces: les jeunes, les syndicats et l'armée".
"Madagascar ne pourra pas résister à d'autres crises si cette division entre les citoyens persiste", a poursuivi le général Zafisambo dans un bref discours filmé.
De son côté, la présidence a publié un communiqué assurant que le président Andry Rajoelina "rest(ait) dans le pays" et "continu(ait) de gérer les affaires nationales".
Au moins 22 personnes ont été tuées depuis le début des manifestations et plus d'une centaine blessées, d'après un bilan des Nations unies.
Le président Rajoelina a démenti des "nombres erronés" mercredi, estimant les "pertes de vies" à 12, tous "des pilleurs, des casseurs", selon lui.
Selon des médias locaux, les services d'urgence ont fait état samedi de deux nouveaux morts et de 26 blessés supplémentaires. L'unité CAPSAT a indiqué qu'un soldat avait également été tué par balle par les gendarmes.
Pays parmi les plus pauvres du monde, Madagascar a connu de fréquents soulèvements populaires depuis son indépendance de la France en 1960, notamment des manifestations de masse en 2009 qui avaient contraint le président de l'époque, Marc Ravalomanana, à quitter le pouvoir, tandis que l'armée installait M. Rajoelina pour son premier mandat.
Ce dernier a été réélu en 2018, puis en 2023, lors d'élections contestées et boycottées par l'opposition.