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Le Hamas a remis lundi matin à la Croix-Rouge sept otages sur les 20 toujours en vie retenus à Gaza, qu'il doit libérer lundi en échange de prisonniers palestiniens, à quelques heures d'un sommet de la paix en Egypte en présence de Donald Trump.
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A l'annonce de ces libérations, la foule massée sur la place des Otages à Tel-Aviv a exulté.
L'armée israélienne a annoncé ces premières libérations peu après la confirmation par la branche armée du mouvement islamiste palestinien qu'il s'apprêtait à libérer les otages vivants et publié une liste de 20 noms.
Au même moment, des véhicules de la Croix-Rouge se dirigeaient vers un point convenu dans le nord de la bande de Gaza pour récupérer des otages. D'autres, selon des images de l'AFP, se dirigeaient vers un point de rencontre depuis Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien.
Déjà, l'émotion était palpable alors que résonnait la chanson Habayta ("à la maison", en hébreu), en boucle dans les haut-parleurs.
Première étape du plan présenté par le président américain pour faire taire les armes après deux ans de guerre, le retour en Israël des 48 otages, vivants ou morts, doit s'accompagner de la libération par Israël de 250 détenus pour des "raisons de sécurité", dont de nombreux condamnés pour des attentats meurtriers anti-israéliens, et de 1.700 Palestiniens arrêtés à Gaza depuis octobre 2023.
Au quatrième jour du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, le retour des otages marquera un "événement historique" mêlant "tristesse" et "joie", a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Selon sa porte-parole, un "organisme international", prévu dans le cadre du plan américain, devra aider à localiser les dépouilles des otages morts qui ne seraient pas libérés lundi.
- "La guerre est terminée" -
Selon des sources proches des négociations, le Hamas continue d'exiger que soient relâchés en échange des chefs palestiniens.
Israël a de son côté prévenu que les détenus palestiniens, qui ont été transférés dans deux prisons spécifiques, ne seraient libérés qu'après confirmation que les otages ont été rendus.
Donald Trump est attendu en Israël à 06H20 GMT. Après un échange avec M. Netanyahu, il s'exprimera devant le Parlement et rencontrera des proches d'otages.
"La guerre est terminée. D'accord? Vous comprenez ça?", a déclaré le président américain en quittant les Etats-Unis.
De son côté, M. Netanyahu a estimé qu'Israël avait remporté "d'immenses victoires, des victoires qui ont stupéfié le monde entier". "Je dois vous dire que la lutte n'est pas terminée", a-t-il toutefois ajouté dans une allocution télévisée.
- Sommet pour la paix -
Après son court séjour en Israël, M. Trump se rendra à Charm el-Cheikh, en Egypte, pour y coprésider avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi un "sommet pour la paix" à Gaza, en présence de dirigeants de plus de 20 pays et du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
Les pays médiateurs de l'accord de cessez-le-feu à Gaza doivent y signer un document garantissant son application, a indiqué une source diplomatique selon qui ces pays seront "les Etats-Unis, l'Egypte, le Qatar et probablement la Turquie".
Aucun responsable israélien ne fera le voyage, pas plus que le Hamas. L'Iran, soutien de longue date de ce dernier, a été invité mais ne participera pas non plus.
Parallèlement au retrait progressif déjà amorcé de l'armée israélienne, qui garde le contrôle de 53% de la bande de Gaza, le plan américain prévoit dans une phase ultérieure que le Hamas soit exclu de la gouvernance du territoire, où il a pris le pouvoir en 2007, et que son arsenal soit détruit.
Selon le plan américain, le gouvernement serait confié à "un comité palestinien technocratique et apolitique" placé "sous la supervision et le contrôle d'un nouvel organe international de transition" dirigé par M. Trump.
- Des camions en attente -
Dans la bande de Gaza, des centaines de milliers de Palestiniens déplacés par la guerre ont regagné depuis le début du cessez-le-feu le nord du territoire, en grande partie transformé en champ de ruines.
Des camions chargés d'aide ont commencé à entrer à Gaza par le point de passage de Kerem Shalom, dans le sud d'Israël. D'autres camions attendaient à Rafah, le point de passage voisin, sur la frontière entre Gaza et l'Egypte.
Certains chargements auraient déjà été pillés, selon plusieurs témoignages d'habitants.
"Nous ne voulons pas vivre dans une jungle, nous exigeons que l'aide soit sécurisée et distribuée avec respect pour les gens," a déclaré à l'AFP Mohammed Za'rab, un jeune homme devant des cartons au sol le long d'une route.
Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées par le Hamas et ses alliés.
Depuis lors, plus de 67.806 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza dans la campagne de représailles israélienne, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugés fiables par l'ONU.