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Les 20 derniers otages vivants du Hamas, libérés lundi de la bande de Gaza, ont regagné Israël peu avant la libération en échange de Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes, première étape du plan de Donald Trump pour mettre fin à deux ans de guerre.
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Les libérations d'otages après 738 jours de captivité, attendues par Israël tout entier, ont été accueillies par des scènes de liesse sur la place des Otages à Tel-Aviv, où s'étaient massées des milliers de personnes.
A Ramallah, en Cisjordanie occupée, une explosion de joie a accompagné l'arrivée des premiers cars transportant les prisonniers palestiniens libérés. Dans la bande de Gaza, des foules se sont aussi rassemblées pour les attendre.
Le président américain, arrivé en Israël pour une visite éclair, a été salué par une ovation debout à la Knesset, avant de gagner l'Egypte pour un sommet international consacré à l'avenir de la bande de Gaza.
Les 20 otages libérés au quatrième jour du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas avaient été enlevés le 7 octobre 2023 lors de l'attaque sanglante menée par le mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien. La majorité des 251 personnes alors enlevées avaient été libérées lors de précédentes trêves.
Cette attaque a déclenché en représailles une offensive israélienne qui a fait des dizaines de milliers de morts dans la bande de Gaza.
Lundi matin, un premier groupe de sept otages a été remis au Comité International de la Croix-Rouge, puis un autre de 13, sans qu'aucune image ne filtre. Tous ont ensuite regagné Israël.
Sur la place des Otages, des dizaines de personnes avaient commencé à se masser avant le lever du jour. Certains avaient le visage grave, d'autres souriaient, beaucoup s'étreignaient alors que résonnait la chanson Habayta ("à la maison"), en hébreu), en boucle dans les hut-parleurs.
"Bon retour à la maison", a déclaré le ministère des Affaires étrangères israélien.
- "La guerre est terminée" -
Le retour des 47 derniers otages retenus à Gaza depuis deux ans, dont 27 sont morts, doit s'accompagner de la libération par Israël de 250 détenus pour des "raisons de sécurité", dont de nombreux condamnés pour des attentats meurtriers anti-israéliens, et de 1.700 Palestiniens arrêtés à Gaza depuis octobre 2023.
Selon l'armée israélienne, les dépouilles des derniers otages pourraient ne pas être toutes rendues lundi. La porte-parole du Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré qu'un "organisme international", prévu dans le cadre du plan américain, devrait aider à les localiser.
Après avoir rencontré M. Netanyahu, Donald Trump devait s'exprimer devant le Parlement israélien et rencontrer des proches d'otages.
"La guerre est terminée. D'accord? Vous comprenez ça?", a-t-il déclaré en quittant les Etats-Unis.
Mais le Hamas, dont un responsable avait dit prévoir une deuxième phase "difficile" des négociations, a appelé lundi Donald Trump et les pays médiateurs à faire en sorte qu'Israël ne reprenne pas la guerre.
Lundi après-midi, le président américain se rendra à Charm el-Cheikh, en Egypte, pour y coprésider avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi un sommet sur Gaza, en présence de dirigeants de plus de 20 pays et du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
Ni M. Netanyahu ni le Hamas ne seront présents. Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, assistera en revanche au sommet.
Les pays médiateurs de l'accord de cessez-le-feu doivent signer un document garantissant son application, a indiqué une source diplomatique selon qui ces pays seront "les Etats-Unis, l'Egypte, le Qatar et probablement la Turquie".
Parallèlement au retrait progressif déjà amorcé de l'armée israélienne, qui garde le contrôle de 53% de la bande de Gaza, le plan américain prévoit dans une phase ultérieure que le Hamas soit exclu de la gouvernance du territoire, où il a pris le pouvoir en 2007, et que son arsenal soit détruit.
- "Attendre la reconstruction" -
Dans la bande de Gaza, des centaines de milliers de Palestiniens déplacés par la guerre ont regagné à la faveur du cessez-le-feu le nord du territoire, transformé en champ de ruines.
"Je suis rentrée le coeur tremblant", a confié à l'AFP une femme de 38 ans, Fatima Salem, de retour à Gaza-ville où elle peine à reconnaître son quartier.
"Mes yeux n'arrêtaient pas de chercher des repères, mais rien n'était plus pareil, même les maisons des voisins n'étaient plus là", a-t-elle raconté. "Nous allons planter une tente et attendre la reconstruction."
Des camions chargés d'aide humanitaire ont commencé à entrer à Gaza par le point de passage de Kerem Shalom, dans le sud d'Israël. D'autres attendaient à Rafah, le point de passage voisin, sur la frontière entre Gaza et l'Egypte.
Depuis lors, plus de 67.806 Palestiniens ont été tués dans l'offensive israélienne sur la bande de Gaza, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugés fiables par l'ONU.