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Une marée humaine a laissé exploser sa joie lundi sur la place des Otages à Tel-Aviv dès l'annonce par les médias locaux de la remise à la Croix-Rouge des premiers captifs israéliens retenus depuis plus de deux ans à Gaza.
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Des milliers de personnes fébriles et émues ont applaudi à tout rompre.
"On attendait ce moment mais il reste de la tristesse pour ceux qui ne rentrent pas et pour les presque 2.000 morts de la guerre, deux ans de folie qui se terminent... Mais c’est une belle journée, celle qu'on attend depuis deux ans", décrit à l'AFP Ronny Edry, un enseignant de 54 ans.
Dès le lever du jour, des personnes avaient commencé à se rassembler à Tel-Aviv sur ce lieu devenu emblématique du mouvement pour la libération des otages israéliens retenus dans la bande de Gaza depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023.
Beaucoup se prennent dans les bras, l'ambiance est à la fête. Certains portent des portraits des vingt otages vivants, qui ont tous été libérés dans la matinée.
Les mains se lèvent et les drapeaux israéliens s'agitent au survol d'hélicoptères militaires transportant les otages libérés et conduits vers les hôpitaux.
Leur descente des appareils est cachée des regards par de grandes bâches. Mais des images choisies filtrent par la suite aux médias. Chacune déclenche des applaudissements sur la place de Tel-Aviv.
Elles montrent des otages discutant avec des militaires israéliens, Avinatan Or, dans un treillis kaki le poing levé ou les jumeaux Gali et Ziv Berman vêtus de maillots de leur club de foot favori, le Maccabi Tel-Aviv, tout sourire.
D'autres images témoignent des pleurs et la joie des proches lors des retrouvailles après 738 jours d'attente, et en face, toute l'assemblée semble pleurer avec eux.
- "Euphorie" -
Avant la confirmation de la libération, Noga, qui arbore un autocollant "dernier jour", dit à l'AFP ressentir une sorte d'"euphorie".
Depuis l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, au cours de laquelle 251 personnes ont été enlevées par le Hamas et ses alliés, cette jeune femme porte chaque jour sur elle une vignette comptant les jours de leur captivité.
L'ambassadeur de France en Israël, Frédéric Journès, qui avait affiché les visages d'otages franco-israéliens devant l'ambassade, sourit au milieu de la foule, en arborant un tee-shirt "Bring them home" ("ramenez-les à la maison")
Pour souligner ces libérations, le Forum des familles, la principale organisation de proches de captifs, avait organisé sur place une "nuit jaune", de la couleur du ruban associé aux otages en Israël, et qui a envahi l'espace public israélien, des ronds points aux poignées de portes de voitures ou aux guidons de poussettes.
- "Très émue" -
Émilie Moatti, ancienne députée travailliste et une des fondatrices de ce Forum, a dit à l’AFP être "très émue" en montrant la foule qui se rassemble, peinant à retenir ses larmes.
Enfant cachée en Pologne, Hanna Gofrit, 90 ans, se rappelle, elle, sa propre libération à l'âge de neuf ans d'un camp en Allemagne: "je n’aime pas les comparaisons, mais ça me frappe."
Sur des écrans géants, les télévisions israéliennes montrent des images des précédents rassemblements sur ce lieu, devenu au fil des mois le centre névralgique de la mobilisation pour la libération des otages.
La chanson Habayta ("à la maison", en hébreu), joue en boucle dans les haut-parleurs. Le titre, datant des années 1980 et s'adressant à l'origine aux soldats israéliens se battant au Liban, a été largement repris dans le pays depuis le 7-Octobre.
Il était entonné sur cette place lors de rassemblements hebdomadaires qui ont parfois réuni des dizaines de milliers de personnes au cours des deux dernières années.
"Il est certain que notre présence ici, notre mobilisation, a joué un rôle important, c'était un événement déterminant, Trump l'a vu", a dit une habituée des lieux, Shelly Bar Nir, 34 ans.
Première étape du plan de cessez-le-feu présenté par Donald Trump, le retour en Israël des 48 otages, vivants ou morts, doit s'accompagner de la libération par Israël de près de 2.000 prisonniers palestiniens.