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Donald Trump a salué lundi la fin d'un "long cauchemar" pour les Israéliens et les Palestiniens, après le retour en Israël des 20 derniers otages encore en vie libérés par le Hamas dans la bande de Gaza en échange de premières libérations de détenus palestiniens.
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Ovationné à la Knesset lors d'une visite éclair en Israël, le président américain, à l'origine du plan qui doit mettre fin à deux ans de guerre à Gaza, s'est félicité d'un "triomphe incroyable pour Israël et le monde".
Il est ensuite parti pour l'Egypte, pour un sommet consacré à l'avenir du territoire palestinien en ruines.
Certains avaient le visage grave, d'autres souriaient, beaucoup s'étreignaient.
"On attendait ce moment mais il reste de la tristesse pour ceux qui ne rentrent pas et pour les presque 2.000 morts de la guerre, deux ans de folie qui se terminent... Mais c'est une belle journée, celle qu'on attend depuis deux ans", a témoigné à l'AFP Ronny Edry, un enseignant de 54 ans.
Quelques heures plus tard à Ramallah, en Cisjordanie occupée, une explosion de joie a accompagné l'arrivée des premiers cars transportant des prisonniers palestiniens libérés.
Pour beaucoup, ces retrouvailles étaient les premières en liberté depuis des années, voire des décennies. "C'est un sentiment indescriptible, une renaissance", a confié à l'AFP Mahdi Ramadan, un prisonnier tout juste libéré, encadré par ses parents.
Plusieurs cars ont ensuite gagné Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, accueillis par des milliers de personnes qui agitaient le drapeau palestinien et celui du Hamas.
Les 20 otages, libérés au quatrième jour du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, avaient été enlevés le 7 octobre 2023 pendant l'attaque sanglante menée par le mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien. La majorité des 251 personnes alors enlevées avaient été libérées lors de précédentes trêves.
Cette attaque a déclenché en représailles une offensive israélienne qui a fait des dizaines de milliers de morts dans la bande de Gaza.
- "La fin d'une ère de terreur" -
Lundi matin dans la bande de Gaza, un premier groupe de sept otages, puis un autre de 13, ont été remis au Comité International de la Croix-Rouge, dont les voitures ont pris la direction d'Israël sous l'oeil d'hommes en armes portant l'uniforme noir du Hamas, sans qu'aucune image des libérations ne filtre.
Première étape du plan américain, le retour des 47 derniers otages retenus à Gaza depuis deux ans, dont 27 sont morts, doit s'accompagner de la libération par Israël de 250 détenus pour des "raisons de sécurité", dont de nombreux condamnés pour des attentats meurtriers anti-israéliens, et de 1.700 Palestiniens arrêtés à Gaza depuis octobre 2023.
Devant le Parlement israélien, Benjamin Netanyahu a salué en Donald Trump le "meilleur ami qu'Israël ait jamais eu à la Maison Blanche" et dit entrevoir, grâce à lui, la possibilité d'une conclusion rapide de nouveaux traités de paix entre Israël et des pays arabes.
"Ce n'est pas seulement la fin d'une guerre, c'est la fin d'une ère de terreur et de mort", a déclaré Donald Trump qui a annoncé "l'aube historique d'un nouveau Moyen-Orient".
Il a estimé que cette journée marquait la fin d'"un long et douloureux cauchemar" pour les Israéliens mais aussi pour les Palestiniens, qu'il a appelés à "se détourner pour toujours de la voie du terrorisme".
A Charm el-Cheikh, en Egypte, le président américain devait coprésider dans l'après-midi avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi un sommet sur Gaza, en présence de dirigeants de plus de 20 pays et du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
Ni M. Netanyahu ni le Hamas ne sont présents à ce sommet, où les pays médiateurs doivent signer un document garantissant l'application du cessez-le-feu.
Parallèlement au retrait progressif déjà amorcé de l'armée israélienne, qui garde le contrôle de 53% de la bande de Gaza, le plan américain prévoit dans une phase ultérieure que le Hamas soit exclu de la gouvernance du territoire, où il a pris le pouvoir en 2007, et que son arsenal soit détruit.
- "Attendre la reconstruction" -
Dans la bande de Gaza, des centaines de milliers de Palestiniens déplacés par la guerre ont regagné à la faveur du cessez-le-feu le nord du territoire, transformé en champ de ruines.
"Je suis rentrée le coeur tremblant", a confié à l'AFP une femme de 38 ans, Fatima Salem, de retour à Gaza-ville où elle peine à reconnaître son quartier.
"Mes yeux n'arrêtaient pas de chercher des repères, mais rien n'était plus pareil, même les maisons des voisins n'étaient plus là", a-t-elle raconté. "Nous allons planter une tente et attendre la reconstruction."
Des camions chargés d'aide humanitaire ont commencé à entrer à Gaza par le point de passage de Kerem Shalom, dans le sud d'Israël. D'autres attendaient à Rafah, le point de passage voisin, sur la frontière entre Gaza et l'Egypte.
Depuis lors, 67.869 Palestiniens ont été tués dans l'offensive israélienne sur la bande de Gaza, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugés fiables par l'ONU.