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Donald Trump est arrivé en Egypte lundi pour coprésider un Sommet sur Gaza après avoir proclamé à Jérusalem la fin d'un "long cauchemar" pour les Israéliens et les Palestiniens, le jour de la libération des 20 derniers otages vivants en échange de prisonniers palestiniens.
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A l'origine du plan qui a instauré un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et prévoit de mettre fin définitivement à deux ans de guerre dans le territoire palestinien, le président américain a atterri à Charm el-Cheikh, avec près de trois heures de retard.
M. Trump doit coprésider avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi un sommet sur Gaza, en présence de dirigeants de nombreux pays et du patron de l'ONU Antonio Guterres. Ni M. Netanyahu ni le Hamas n'y sont présents.
Les pays médiateurs doivent signer à Charm el-Cheikh un document garantissant l'application du cessez-le-feu.
Certains avaient le visage grave, d'autres souriaient, beaucoup s'étreignaient.
"C'est superbe et bouleversant que cela arrive enfin" a déclaré Shelly Bar Nir, 34 ans. "Nous nous battons depuis plus de deux ans: nos otages rentrent enfin chez eux".
Quelques heures plus tard à Ramallah en Cisjordanie occupée, une explosion de joie a accompagné l'arrivée des premiers cars transportant des prisonniers palestiniens libérés.
Pour beaucoup, ces retrouvailles étaient les premières en liberté depuis des années, voire des décennies. "C'est un sentiment indescriptible, une renaissance", a confié à l'AFP Mahdi Ramadan, un prisonnier libéré, encadré par ses parents.
Plusieurs cars ont ensuite gagné Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, accueillis par des milliers de personnes qui agitaient le drapeau palestinien et celui du mouvement islamiste palestinien Hamas.
Les 20 otages, libérés au quatrième jour du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, avaient été enlevés le 7 octobre 2023 pendant une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien. La majorité des 251 personnes alors enlevées avaient été libérées lors de deux précédentes trêves.
Cette attaque a déclenché en représailles une offensive israélienne qui a fait des dizaines de milliers de morts dans la bande de Gaza et provoqué un désastre humanitaire.
- "La fin d'une guerre" -
"Ce n'est pas seulement la fin d'une guerre, c'est la fin d'une ère de terreur et de mort", a déclaré Donald Trump devant le Parlement israélien, où il a été ovationné.
Il a estimé que cette journée marquait la fin d'"un long et douloureux cauchemar" pour les Israéliens mais aussi pour les Palestiniens, qu'il a appelés à "se détourner pour toujours de la voie du terrorisme". Et d'annoncer "l'aube historique d'un nouveau Moyen-Orient".
M. Netanyahu a salué en Donald Trump le "meilleur ami qu'Israël ait jamais eu à la Maison Blanche" et dit entrevoir, grâce à lui, la possibilité d'une conclusion rapide de nouveaux traités de paix entre Israël et des pays arabes.
Lundi matin dans la bande de Gaza, un premier groupe de sept otages, puis un autre de 13, ont été remis à la Croix-Rouge internationale, dont les voitures ont pris la direction d'Israël sous l'oeil d'hommes en armes portant l'uniforme noir du Hamas, sans qu'aucune image des libérations ne filtre.
Première étape du plan américain, le retour des 47 derniers otages retenus à Gaza, dont 27 sont morts, doit s'accompagner de la libération par Israël de 250 détenus pour des "raisons de sécurité", dont de nombreux condamnés pour des attentats meurtriers anti-israéliens, et de 1.700 Palestiniens arrêtés à Gaza depuis octobre 2023.
Mais le Forum des familles d'otages a déclaré que seuls quatre corps seraient ramenés lundi de Gaza.
L'armée israélienne a indiqué que la Croix-Rouge était en route pour aller récupérer un nombre non précisé de dépouilles, après que le Hamas a publié les noms de quatre otages dont il compte rendre les corps dans la journée.
Parallèlement au retrait progressif déjà amorcé de l'armée israélienne, qui garde pour le moment le contrôle de 53% de la bande de Gaza, le plan Trump prévoit dans une phase ultérieure que le Hamas soit exclu de la gouvernance du territoire, où il a pris le pouvoir en 2007, et que son arsenal soit détruit.
- "Chercher des repères" -
Dans la bande de Gaza, des centaines de milliers de Palestiniens déplacés par la guerre ont regagné à la faveur du cessez-le-feu le nord du territoire, transformé en champ de ruines.
Fatima Salem, 38 ans, peine à reconnaître son quartier à Gaza-ville. "Mes yeux n'arrêtaient pas de chercher des repères, mais rien n'était plus pareil, même les maisons des voisins n'étaient plus là."
Des camions chargés d'aide humanitaire ont commencé à entrer à Gaza, via Israël. D'autres attendent sur la frontière entre Gaza et l'Egypte.
Depuis lors, 67.869 Palestiniens ont été tués dans l'offensive israélienne sur la bande de Gaza, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugés fiables par l'ONU.