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Israël s'apprête à autoriser mercredi la réouverture du point de passage de Rafah entre l'Egypte et Gaza, selon la radio publique, pour permettre le passage de centaines de camions d'aide humanitaire dans le territoire palestinien dévasté, après le retour de nouvelles dépouilles d'otages.
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Cette mesure, que les autorités israéliennes n'avaient pas confirmée mercredi matin, est réclamée à cor et à cri par l'ONU et les grandes ONG alors que la bande de Gaza est en proie à un désastre humanitaire, deux ans après le début de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël.
L'accord de cessez-le-feu parrainé par le président américain Donald Trump, entré en vigueur le 10 octobre, prévoyait que le Hamas remette à Israël tous les otages encore détenus à Gaza, les vivants et les morts, dans un délai maximal de 72 heures, c'est-à-dire au plus tard à 09h00 GMT lundi.
Mais si le Hamas a bien libéré dans les temps les 20 otages encore vivants, il n'avait remis à Israël mardi soir que huit dépouilles sur les 28 retenues dans la bande de Gaza.
Mardi, quatre dépouilles ont été restituées et pour trois d'entre elles identifiées par les familles comme des otages décédés.
Il s'agit de Ouriel Baruch, un habitant de Jérusalem enlevé le 7 octobre 2023, à l'âge de 35 ans, lors de l'attaque du Hamas à la fête techno Nova, Eitan Levy, un chauffeur de taxi âgé de 53 ans, tué après avoir déposé une amie au kibboutz Beeri le matin de l'attaque, et Tamir Nimrodi, un soldat de 18 ans capturé dans une base militaire à la frontière de Gaza.
- 600 camions -
Mercredi, la radio-télévision publique israélienne KAN a affirmé qu'Israël allait autoriser la réouverture du point de passage de Rafah et que "600 camions d'aide humanitaire" allaient être acheminés dans la journée dans la bande de Gaza "par l'ONU, des organisations internationales agréées, le secteur privé et les pays donateurs".
Selon le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Israël a permis ces derniers jours l'entrée d'aide humanitaire et médicale, notamment de gaz de cuisine, pour la première fois depuis mars, ainsi que des tentes supplémentaires pour les déplacés, des fruits frais, de la viande congelée, de la farine ou des médicaments.
Mardi, accusant le Hamas de jouer la montre et de retarder le processus de restitution des dépouilles, Itamar Ben-Gvir, ministre de la Sécurité intérieure d'extrême droite, avait appelé le Premier ministre Benjamin Netanyahu à couper totalement l'aide humanitaire à destination de Gaza.
Le président américain a exhorté le Hamas à restituer les dépouilles d'otages, une étape qu'il juge nécessaire pour passer à la prochaine phase de son plan, prévoyant notamment le désarmement du Hamas et son exclusion de la gouvernance du territoire. Il a aussi prévenu que Washington désarmerait le Hamas s'il ne le faisait pas lui-même.
Après la libération des otages, il nous faut obtenir "la démilitarisation et le désarmement" du Hamas, a déclaré Benjamin Netanyahu mardi sur la chaîne CBS.
- "Collaborateurs" -
Mais mardi, au cinquième jour du cessez-le-feu, le Hamas avait étendu sa présence dans la bande de Gaza en ruines, menant une campagne de répression et exécutant des "collaborateurs" présumés.
Ces derniers jours, des journalistes de l'AFP ont vu les forces de sécurité du Hamas déployées dans plusieurs villes de la bande de Gaza.
Après plusieurs jours d'échauffourées, des témoins ont signalé mardi à l'AFP d'"intenses" combats dans l'est de Gaza-ville, dans le quartier de Choujaïya, opposant selon eux une unité affiliée au Hamas à des clans et gangs armés dont certains seraient soutenus par Israël.
La "Force dissuasive", organe récemment créé au sein de l'appareil sécuritaire du Hamas, "mène une opération" pour "neutraliser des personnes recherchées", a indiqué à l'AFP une source sécuritaire palestinienne à Gaza.
La Défense civile de Gaza a annoncé mardi la mort de six personnes dans des tirs israéliens. L'armée israélienne a dit avoir ouvert le feu sur "des suspects" s'approchant de ses forces.
Le plan Trump prévoit notamment le retrait progressif déjà amorcé de l'armée israélienne, qui garde le contrôle de 53% du territoire palestinien, ainsi qu'"une amnistie" pour "les membres du Hamas qui s'engagent à respecter une coexistence pacifique et qui rendront leurs armes". Pour les autres, le plan prévoit l'exil.