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L'ONU a exhorté mercredi Israël à ouvrir "immédiatement" tous les accès de la bande de Gaza à l'aide humanitaire alors que le processus d'échanges de dépouilles entre Israël et le Hamas se poursuit, malgré des retards, dans le cadre du cessez-le-feu.
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"Nous voulons que cela se fasse maintenant, dans le cadre de [cet] accord", a déclaré Tom Fletcher, chef des opérations humanitaires de l'ONU dans un entretien avec l'AFP au Caire.
M. Fletcher doit se rendre jeudi au poste de Rafah, du côté égyptien de la frontière avec la bande de Gaza, fermé depuis plusieurs mois.
Le président américain Donald Trump et plusieurs dirigeants étrangers ont signé lundi à Charm el-Cheikh, en Égypte, une déclaration visant à cimenter l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre, plus de deux ans après le début de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël.
"Nous voulons que tous [les] points de passage soient ouverts et que l'accès soit totalement libre", a déclaré M. Fletcher. "Nous devons pouvoir livrer de l'aide à grande échelle."
- Désastre humanitaire -
En début de journée, la radio-télévision publique israélienne KAN avait présenté la réouverture du point de passage de Rafah comme imminente.
Mais cette porte d'entrée cruciale pour l'afflux de l'aide humanitaire qui attend du côté égyptien est restée fermée et une porte-parole du gouvernement israélien a ignoré une question sur le sujet mercredi lors d'une conférence de presse en ligne.
La réouverture de Rafah, est réclamée à cor et à cri par l'ONU et les grandes ONG alors que la bande de Gaza est en proie à un désastre humanitaire.
Fin août, les Nations unies ont déclaré une famine dans plusieurs zones du petit territoire, ce que conteste Israël.
Israël autorise actuellement l'acheminement de l'aide humanitaire essentiellement via le point de passage de Kerem Shalom, dans le sud d'Israël, mais les organisations humanitaires se plaignent des lenteurs administratives et des contrôles de sécurité qui freinent l'arrivée des fournitures vitales.
Dans la bande de Gaza, des habitants affamés interceptent régulièrement les camions d'aide pour voler et stocker de la nourriture, ce qui empêche une distribution ordonnée vers les communautés les plus touchées, a indiqué mercredi à l'AFP une source humanitaire.
L'accord de cessez-le-feu parrainé par Donald Trump, prévoyait que le Hamas remette à Israël tous les otages encore détenus à Gaza, les vivants et les morts, dans les 72 heures, c'est-à-dire au plus tard à 09h00 GMT lundi.
Mais si le Hamas a bien libéré dans les temps les 20 otages encore vivants, il n'a pour l'instant remis que sept dépouilles de captifs sur les 28 retenues à Gaza: quatre lundi soir et trois autres mardi.
Mercredi, les familles de trois otages ont confirmé l'identification par les autorités des restes des corps rendus mardi.
En échange de leur retour, Israël a rendu aux autorités de Gaza 45 dépouilles de Palestiniens, comme convenu aux termes de l'accord.
- "Erreur" -
Mais l'armée israélienne a affirmé qu'une quatrième dépouille rendue par le Hamas mardi soir n'était pas celle d'un otage, sans fournir plus de détails.
Le Hamas avait déjà rendu une dépouille ne correspondant pas à un otage lors d'une précédente trêve en février, et évoqué à l'époque une "erreur" avant de remettre le bon corps.
Itamar Ben-Gvir, ministre de la Sécurité intérieure et figure de l'extrême droite israélienne et opposé à l'accord avec le Hamas a de nouveau appelé mercredi le Premier ministre Benjamin Netanyahu à couper totalement l'aide humanitaire, accusant le Hamas de jouer la montre et de violer le cessez-le-feu.
Selon le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Israël a permis ces derniers jours l'entrée d'aide humanitaire et médicale, notamment de gaz de cuisine, pour la première fois depuis mars, ainsi que des tentes supplémentaires pour les déplacés, des fruits frais, de la viande congelée, de la farine ou des médicaments.
L'attaque du 7 octobre a entraîné, du côté israélien, la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un nouveau bilan établi par l'AFP à partir de données officielles, après l'identification de deux dépouilles d'otages.
Dans la bande de Gaza, la campagne de représailles israélienne a fait 67.938 morts, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par l'ONU.