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Une femme a pour la première fois mardi été nommée à la tête du gouvernement japonais, la nationaliste Sanae Takaichi. Elle a aussitôt annoncé un "programme économique" pour faire face à la hausse des prix et dit vouloir des "discussions franches" avec Donald Trump.
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Peu après sa désignation par les deux chambres du Parlement pour succéder à Shigeru Ishiba, elle a assuré que sa priorité serait de lutter contre l'inflation, une source majeure de mécontentement chez ses compatriotes, et que, dans ce but, elle préparerait prochainement un "programme économique".
Au plan international, le premier défi de Sanae Takaichi sera la visite, la semaine prochaine, dans son pays de Donald Trump, l'occasion, a-t-elle souligné, d'évoquer, outre les questions bilatérales, la situation dans la région Asie-Pacifique, au Moyen-Orient et en Ukraine.
"Je souhaite établir des relations de confiance" avec lui, a-t-elle confié aux journalistes.
Parmi les possibles points de friction, les contours encore flous des 550 milliards de dollars d'investissements sur le sol américain envisagés par le Japon dans le cadre de son accord commercial avec les Etats-Unis. Et ce, en contrepartie d'un accord conclu en juillet, qui abaissait les surtaxes douanières imposées à l'archipel nippon.
Le président américain souhaite par ailleurs que ce pays cesse d'importer de l'énergie russe et augmente ses dépenses de défense.
- Minoritaire -
Sanae Takaichi avait remporté début octobre la présidence du Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice), au pouvoir quasiment sans interruption depuis 1955 mais qui ne dispose désormais que d'une majorité relative dans les deux chambres, notamment en raison d'un scandale financier.
Son allié traditionnel, le parti centriste Komeito, a claqué la porte de leur coalition en place depuis 1999, mal à l'aise avec cette affaire et les opinions conservatrices de Mme Takaichi.
Cette dernière a assuré sa nomination en concluant lundi une alliance avec le Parti japonais pour l'innovation (Ishin), une petite formation réformatrice de centre droit.
La longévité à son poste de celle qui est devenue le cinquième Premier ministre du Japon en autant d'années dépendra de "la stabilité de cette coalition", estime Yu Uchiyama, professeur de sciences politiques à l'université de Tokyo.
"Un autre facteur déterminant sera sa décision de convoquer ou non" des élections législatives : "si elle le faisait et perdait (des sièges), cela aurait un impact extrêmement négatif sur son image".
- Deux femmes au gouvernement -
En accédant aux responsabilités, Sanae Takaichi, 64 ans, "entre dans l'histoire", a salué la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Mais elle qui avait promis un gouvernement avec un nombre de femmes "à la scandinave", n'en a finalement nommé que deux, le même nombre que dans celui de M. Ishiba.
Il s'agit de l'ultra-conservatrice Satsuki Katayama, qui prend le portefeuille des Finances, et de Kimi Onoda, à la Sécurité économique.
Le Japon est classé 118e sur 148 dans le rapport 2025 du Forum économique mondial sur l'écart entre les sexes et la chambre basse du Parlement ne compte que 15% de femmes.
Les positions sur l'égalité hommes/femmes de Mme Takaichi la placent à droite d'un PLD déjà conservateur : elle s'oppose ainsi à la révision d'une loi obligeant les couples mariés à porter le même nom de famille et soutient une succession impériale réservée aux hommes.
A Nara (ouest), la ville dont elle est originaire, on salue son ascension : "Elle a vraiment gravi les échelons. Elle a travaillé dur pour en arriver là", a ainsi confié à l'AFP Satoshi Sakamoto, un retraité de 73 ans.
Il espère en outre qu'elle "soit capable de dire clairement +non+ quand il le faut" à Donald Trump.
"Les prix ont augmenté et c'est difficile", a de son côté insisté Satoe Tominaga, une habitante de 77 ans de Nara.
- Discours sur la Chine tempéré -
Sanae Takaichi sera aussi confrontée à la lutte contre le déclin démographique du Japon et à la relance de la quatrième économie mondiale.
Pour y parvenir, elle s'est exprimée en faveur de l'augmentation des dépenses publiques, à l'instar de son mentor, l'ancien Premier ministre Shinzo Abe.
Concernant la Chine, elle a jugé par le passé que le Japon devait "faire face à la menace sécuritaire" créée par Pékin, tout en appelant à une plus grande coopération en matière de sécurité avec Taïwan.
Mme Takaichi a cependant récemment tempéré son discours sur la Chine et s'est prudemment abstenue la semaine dernière de se rendre au sanctuaire Yasukuni, un symbole pour les voisins du Japon du passé militariste nippon.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré espérer que le Japon ferait "progresser pleinement les relations stratégiques et mutuellement avantageuses" avec la Chine.