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Les Ivoiriens votaient dans le calme mais sans grand engouement samedi pour élire leur président, un scrutin joué d'avance pour beaucoup, avec en grand favori le sortant Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011, face à une opposition divisée et privée de ses deux principales figures.
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Près de 9 millions d'électeurs sont attendus dans les urnes pour départager cinq candidats à la magistrature suprême dans ce pays premier producteur mondial de cacao et pôle de stabilité d'une région secouée par les putschs et les violences jihadistes.
"Mon candidat n’est pas sur la liste donc voter ça ne sera pas utile", déplore Kévin, électricien de 35 ans qui qualifie de "ville morte", son quartier de Blockauss, à Abidjan en ce samedi après-midi. Dans deux bureaux de vote visités par l'AFP, la participation n'y dépassait pas 20% dans l'après-midi.
"C'est la première fois que je vote et je suis content de pouvoir exprimer mon choix. C'est l'avenir de la jeunesse qui se joue aussi", estime quant à lui Ben Koné, jeune électeur de Bouaké (centre) deuxième ville du pays et porte d'entrée du nord ivoirien.
- "Boulevard" pour un "KO"-
Le résultat final de cette présidentielle ne fait pas beaucoup de doute: comme en 2015 et 2020, la plupart des observateurs pronostiquent une victoire du chef de l'Etat, 83 ans, dès le premier tour. "Un coup KO", selon l'expression de ses partisans.
"Lorsqu'on regarde le poids politique de ses adversaires, il semble avoir un boulevard ouvert devant lui", pointe William Assanvo, chercheur à l'Institut des études de sécurité (ISS).
Ses deux principaux rivaux, l'ex-président Laurent Gbagbo et le banquier international Tidjane Thiam sont hors course.
Leur candidature a été retoquée par le Conseil constitutionnel, en raison de leur radiation de la liste électorale, le premier pour une condamnation pénale, le second pour des problèmes de nationalité.
Leurs partis ont appelé tout au long du mois d'octobre à manifester contre cette décision et contre un quatrième mandat d'Alassane Ouattara.
"Ceux qui pouvaient gagner ont été éliminés. Je n'accepte pas ça", a déclaré Laurent Gbagbo mercredi, dénonçant un "coup d'Etat civil" et un "braquage électoral".
Le pouvoir a répondu avec intransigeance en interdisant ces manifestations pour "protéger le pays du désordre", et en procédant à des centaines d'arrestations. Un tour de vis critiqué par plusieurs organisations de défense des droits humains.
Plusieurs dizaines de personnes ont été condamnées à trois ans de prison ferme pour avoir participé à des marches interdites.
- Voter "dans la paix" -
L'élection présidentielle est toujours synonyme de tensions dans l'esprit de nombreux Ivoiriens, après les graves crises connues lors des scrutins de 2010 (3.000 morts) et 2020 (85 morts).
Cette année, quatre personnes sont mortes depuis mi-octobre, dont un gendarme dans une embuscade, près d'Agboville (sud).
Samedi, des incidents ont été signalés dans une dizaine de localités du sud et de l'ouest, principalement du vol de matériel électoral, notamment à Mama le village natal de Laurent Gbagbo, selon des observateurs du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH, société civile).
C'est à Lopou, village près de Dabou (sud) que les plus gros heurts ont eu lieu, avec affrontements entre gendarmes et manifestants et blocages de voies, selon des journalistes de l'AFP.
"L'élection suscite toujours des passions (...). Mais c'est marginal, (...) tout se passe très bien", a déclaré Ibrahime Kuibiert Coulibaly, le président de la Commission électorale indépendante, à la mi-journée.
"Je voudrais profiter de cette opportunité pour appeler tous les Ivoiriens, où qu'ils soient, à aller voter. Je constate avec cette élection que la paix est venue", a de son côté déclaré le président Ouattara, qui a voté à Abidjan peu avant midi.
- Quatre candidats contre Ouattara -
Quatre candidats d'opposition sont qualifiés pour affronter le chef de l'Etat, mais aucun n'est soutenu par un parti important, ni ne possède les moyens colossaux du pouvoir.
L'ex-ministre du Commerce Jean-Louis Billon, 60 ans et dissident du Parti démocratique de Côte d'Ivoire la formation de Tidjane Thiam (PDCI, ancien parti unique) a voté à Dabakala (nord) et appelé à "sortir voter massivement dans le calme".
L'ancienne Première dame Simone Ehivet Gbagbo, 76 ans, qui cherche à séduire les partisans de son ex-mari avec lequel elle est en froid, a souhaité que "tout se passe bien sur l'ensemble du territoire", pronostiquant la "proclamation" de sa "victoire", lors de son vote à Abidjan.
Le camp de la "gauche ivoirienne" s'avance divisé avec la candidature d'un autre dissident, le souverainiste proche des milieux russes Ahoua Don Mello.
Henriette Lagou, opposante "modérée", qui avait fait moins de 1% en 2015, complète le casting.
Si de nombreux Ivoiriens, y compris dans l'opposition, saluent le bilan économique des 14 ans de gouvernance Ouattara, beaucoup déplorent encore la cherté de la vie et une croissance inégalement répartie.
Les opérations de vote doivent s'achever à 18h00 (locales et GMT) et les résultats sont attendus en début de semaine prochaine.