Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Donald Trump et Xi Jinping se sont entendus jeudi pour apaiser leur conflit commercial qui a ébranlé l'économie mondiale, lors d'une rencontre en Corée du Sud qualifiée par le président américain de "grand succès".
Taille du texte:
Le chef d'Etat américain a annoncé un accord sur les terres rares, le soja et certains droits de douane liés au Fentanyl après ses entretiens avec son homologue chinois dans la ville portuaire de Busan (sud-est).
Ce dernier a déclaré que "des consensus sur des solutions aux problèmes" avaient été trouvés lors de la rencontre, et a appelé à "finaliser dès que possible" les résultats de ces échanges, selon un média d'Etat.
Les partenaires des Etats-Unis et de la Chine et les marchés financiers scrutaient cette rencontre cruciale, espérant une trêve dans la guerre commerciale que se livrent les deux pays.
Le président américain a ajouté qu'il se rendrait en Chine en avril prochain, invitant en retour Xi Jinping aux Etats-Unis.
"L'accord concernant les terres rares est désormais conclu, et c'est valable pour le monde entier", a affirmé M. Trump aux journalistes à bord de l'avion Air Force One.
Washington a aussi accepté de réduire de 20% à 10% les droits de douane qui avaient été imposés à la Chine en rétorsion au trafic de Fentanyl, stupéfiant dont des composants sont produits en Chine et qui fait des milliers de morts aux Etats-Unis, a-t-il indiqué.
Le président américain a encore assuré que la Chine allait acheter aux Etats-Unis "des volumes considérables" de soja et autres produits agricoles, une annonce qui devrait conforter les agriculteurs américains, parmi lesquel il compte de nombreux électeurs.
Selon M. Trump, "Taïwan n'a jamais été évoqué" au cours de ces entretiens. Pékin revendique la souveraineté de l'île, dont Washington reste le soutien le plus puissant et qui aurait pu faire les frais de marchandage, selon les observateurs.
En revanche, concernant l'Ukraine, "nous en avons parlé pendant longtemps, et nous allons tous les deux travailler ensemble pour voir si nous pouvons obtenir quelque chose", a dit Donald Trump.
Après cet entretien d'1H40, il a quitté la Corée du Sud pour Washington. Les dirigeants des deux plus grandes économies mondiales, qui ne s'étaient pas vus depuis six ans, se sont quittés sans faire de déclaration commune.
Xi Jinping avait déclaré à son arrivée que c'était "un plaisir de revoir" Donald Trump, qui a qualifié son homologue de "redoutable négociateur" en posant pour les photographes dans un austère bâtiment de l'aéroport de Busan.
- Essais nucléaires -
Juste avant la rencontre, le président américain avait annoncé une relance immédiate des essais d'armes nucléaires.
Il a ordonné à son ministère de la Défense de "commencer à tester" les armes nucléaires des Etats-Unis, après que son homologue russe Vladimir Poutine l'a défié avec un test d'un drone sous-marin à capacité nucléaire.
MM. Trump et Xi se connaissent bien pour s'être vus cinq fois pendant le premier mandat du républicain, mais leur dernière entrevue remontait à 2019.
Depuis, la rivalité entre les deux superpuissances n'a fait que s'intensifier et, surtout, Donald Trump, revenu au pouvoir en janvier, a déclenché une radicale offensive protectionniste au service de son idéologie "L'Amérique d'abord".
- Terres rares -
Ce sommet a eu lieu après quelques semaines particulièrement mouvementées.
Le 19 septembre, Donald Trump annonçait une prochaine rencontre avec son homologue chinois, après une conversation téléphonique "très productive".
Puis les sujets de friction se sont accumulés, jusqu'à celui qui a fait sortir le président américain de ses gonds: la décision le 9 octobre par Pékin de restreindre ses exportations de terres rares, au risque de compromettre le grand programme de réindustrialisation du locataire de la Maison Blanche.
Dénonçant une manœuvre "hostile", M. Trump avait menacé d'imposer des surtaxes douanières écrasantes et de bouder la rencontre.
- "Apaisement des tensions" -
L'accord commercial ne devrait pas régler les contentieux de fond, qui sont économiques mais aussi stratégiques.
Donald Trump voit d'un mauvais œil les manœuvres diplomatiques de son homologue chinois pour rallier les grands pays émergents et s'est irrité des liens entre la Chine et la Russie.
Mais il avait aussi intérêt, politiquement, à annoncer l'un de ces "deals" dont il raffole alors qu'il est empêtré chez lui dans une crise budgétaire prolongée.
La rencontre avec Xi Jinping conclut, sur une note beaucoup plus sobre, une tournée asiatique qui l'a vu accueilli avec tous les égards en Malaisie, au Japon et en Corée du Sud, avec des cadeaux fastueux et des promesses de gigantesques investissements aux Etats-Unis.
Donald Trump a déclaré jeudi avoir été trop "occupé" durant son voyage pour rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong un, mais a ajouté qu'il pourrait revenir.