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Le navire de guerre américain USS Gravely, qui était à Trinité-et-Tobago depuis dimanche dans le cadre du déploiement militaire américain dans les Caraïbes pour une opération antidrogue, a quitté comme prévu jeudi ce petit archipel situé près du Venezuela, ont constaté des journalistes de l'AFP.
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La présence de ce bateau a déclenché l'ire de Caracas qui estimait qu'il s'agissait d'une "provocation" pouvant générer une "guerre", faisant monter les tensions entre les deux voisins qui ont échangé des déclarations musclées.
Les Etats-Unis, qui ont envoyé une armada dans les Caraïbes, procèdent à des frappes aériennes dans le Pacifique contre des bateaux qu'ils présentent comme appartenant à des narcotrafiquants. Le Pentagone n'a pas donné d'indication sur la destination de l'USS Gravely mais il devrait rejoindre la flotte déployée dans les Caraibes, qui doit prochainement recevoir le renfort du plus grand porte-avions du mondele Gerald R Ford.
La légalité de cette campagne militaire est largement mise en doute par les experts.
Le président Donald Trump, qui a reconnu avoir autorisé des opérations clandestines de la CIA sur le territoire vénézuélien, a aussi évoqué des frappes terrestres visant des objectifs narco-terroristes.
Pour M. Maduro, Washington se sert du trafic de drogue comme prétexte "pour imposer un changement de régime" et s'emparer du pétrole vénézuélien. Les autorités vénézuéliennes ont d'ailleurs annoncé avoir démantelé une cellule de la CIA qui aurait eu comme objectif d'attaquer l'USS Gravely pour créer un incident en l'attribuant au Venezuela.
- "Ça ne passera pas !" -
Le pouvoir vénézuélien, qui insiste qu'il n'est pas un pays producteur et assure lutter contre le trafic passant par son territoire, médiatise encore plus qu'à l'habitude ses opérations anti drogue depuis quelques semaines.
Mercredi, il a annoncé avoir intercepté trois avions et détruit deux camps de narco-trafiquants ces derniers jours.
"Avec les deux avions neutralisés hier (mercredi), ce sont déjà 23 avions utilisés pour le trafic de drogue qui ont été mis hors service en 2025. Le trafic de drogue via le Venezuela, ÇA NE PASSERA PAS !", a écrit jeudi sur Telegram le général Domingo Hernandez Larez, chef d'Etat major.
"La consommation croissante de drogues aux États-Unis ne pourra plus compter sur le Venezuela comme voie d'approvisionnement de ce marché ignoble. Est-ce là la véritable cause de la menace militaire contre le Venezuela ? Que le monde en tire ses conclusions !", conclut-il.
La présence de l'USS Gravely a provoqué une crise diplomatique entre le Venezuela et Trinité-et-Tobago. Caracas a notamment déclaré mardi la Première ministre trinidadienne Kamla Persad-Bissessar, persona non grata au Venezuela après avoir suspendu les accords gaziers entre les deux pays lundi.
De son côté, Mme Persad-Bissessar, fidèle soutien de Donald Trump, a multiplié les déclarations hostiles au pouvoir vénézuélien. L'archipel anglophone, réputé pour son carnaval et ses plages, a aussi pris cette semaine des mesures préparatoires en vue de "l'expulsion massive" d'"immigrés clandestins" dont la grande majorité sont des Vénézuéliens.