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Insultes, fumigènes, interruptions...: de "graves incidents" ont perturbé jeudi soir un concert de l'Orchestre philharmonique d'Israël à Paris, suscitant une vague de condamnations dans la classe politique, à l'exception de LFI.
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Quatre personnes, dont une classée S, ont été interpellées par la police et placées en garde à vue, selon la justice.
La Cité de la musique-Philharmonie de Paris a indiqué avoir porté plainte en condamnant "fermement les graves incidents" survenus dans la grande salle de concert Pierre Boulez.
Des vidéos visibles en ligne montrent une personne qui brandit un fumigène depuis les gradins. D'autres personnes tentent de l'intercepter et des violences éclatent.
"A trois reprises, des spectateurs ont tenté de diverses manières d'interrompre le concert, dont deux fois avec l'usage de fumigènes", a précisé la Philharmonie.
"Le concert a démarré normalement. Les musiciens sont montés sur scène, il s'est passé quelques minutes. Ensuite il y a eu un premier mouvement de foule et une altercation", a raconté à l'AFP Méryl Mputu, une spectatrice venue avec une amie, "qui a eu vraiment peur".
"On ne s'attend pas à ce qu'il y ait des moments de tensions dans cet environnement-là, parce qu'on se dit c'est la culture, c'est la musique", a déploré cette mélomane, louant un art qui "rassemble vraiment les gens".
Une fois les agitateurs évacués, le concert s'est "achevé dans le calme" sous la direction du chef d'orchestre Lahav Shani, selon la Philharmonie.
Le ministre de l'Intérieur Laurent Nunez a indiqué que la soirée avait été "perturbée par des militants (...) pro-palestiniens", dont deux "ont craqué des fumigènes", ce qui "est très grave" et "totalement irresponsable".
"Il n'y a aucune cause qui justifie qu'on mette en danger la vie des spectateurs", a-t-il ajouté lors d'un déplacement à Bourges, en précisant qu'un dispositif policier "assez conséquent" avait été déployé avant le concert à l'extérieur et à l'intérieur de la salle.
Les gardes à vue concernent trois hommes et une femme, dont trois pour participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations, a détaillé le parquet de Paris.
L'un des hommes, âgé d'une vingtaine d'années, est fiché S pour ses liens avec la "mouvance contestataire", selon une source proche du dossier.
- "Indigne" -
"La violence n'a pas sa place dans une salle de concert", a dénoncé la ministre de la Culture Rachida Dati, en soulignant que "la liberté de programmation et de création est un droit fondamental de notre République".
Aurore Bergé, ministre chargée de la Lutte contre les discriminations, a pour sa part qualifié d'"indigne de notre pays" ce qu'"a subi" l'Orchestre philharmonique d'Israël. "L'antisémitisme, sous toutes ses formes, n'aura jamais sa place en France", a-t-elle ajouté.
"Ce qu'on a vu hier (jeudi), c'était vraiment la preuve que les Français en ont assez parce que, dès que ces voyous ont fait sortir des fumigènes, ils se sont fait tabasser. C'était le public qui réagissait naturellement", a affirmé à l'AFP l'ambassadeur d'Israël en France, Joshua Zarka, présent au concert.
Manon Aubry, députée européenne LFI, a refusé sur Cnews-Europe 1 de condamner les violences, en soulignant que l'orchestre "représente l'Etat israélien".
Pour sa part, la cheffe de file du RN Marine Le Pen a dénoncé des actes "intolérables" provoqués par "des activistes antisémites d'extrême gauche".
L'adjointe à la maire de Paris en charge de la culture, Carine Rolland, a souhaité que Paris "reste une ville où l'art, la musique et le dialogue peuvent s'exprimer librement".
En septembre, l'Orchestre philharmonique de Munich avait été déprogrammé d'un festival belge où il devait se produire sous la direction de Lahav Shani.
Le jeune chef d'orchestre de 36 ans avait alors accusé la direction de ce festival d'avoir cédé "aux pressions politiques". "Elle a exigé que je fasse une déclaration politique malgré mon engagement de longue date et publiquement exprimé en faveur de la paix et de la réconciliation", avait-il déclaré.
Sollicité par l'AFP, l'entourage de Lahav Shani a indiqué qu'il n'était pas disponible pour réagir et "restait concentré sur la musique et ses musiciens".
Ces derniers jours, des militants propalestiniens avaient demandé l'annulation du concert à Paris. Le syndicat de la CGT-Spectacle avait réclamé que la Philharmonie "rappelle à son public les accusations gravissimes qui pèsent contre les dirigeants" d'Israël, notamment dans la guerre à Gaza.