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Après plus de 40 jours de "shutdown", un record, les Etats-Unis entrevoient lundi une issue prochaine à la paralysie budgétaire après un accord passé au Sénat entre la majorité républicaine et quelques démocrates modérés, qui font déjà face aux foudres de leur propre camp.
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L'adoption par le Sénat du nouveau texte budgétaire est attendue tard lundi voire dans la nuit. La proposition de loi fera ensuite la navette jusqu'à la Chambre des représentants qui devrait se prononcer peut-être dès mercredi. Une fois adopté par les deux chambres du Congrès, le texte atterrira sur le bureau de Donald Trump pour une promulgation qui mettra fin à la paralysie budgétaire.
"On dirait qu'on s'approche de la fin du +shutdown+", a lancé dimanche Donald Trump à son retour d'un week-end en Floride.
Le chef républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a lui exprimé son optimisme lundi que la paralysie serait levée "cette semaine".
"Notre long cauchemar national touche enfin à sa fin", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
- "Souffrances" -
Au coeur du différend entre républicains et démocrates depuis plus de 40 jours: la question des coûts de santé.
Le parti de Donald Trump, majoritaire au Congrès, proposait une simple extension du budget actuel, tandis que l'opposition réclamait une extension de subventions pour le programme d'assurance santé "Obamacare", à destination principalement des ménages à bas revenus.
Ces subventions doivent expirer à la fin de l'année, et les coûts de l'assurance santé devraient ainsi plus que doubler en 2026 pour 24 millions d'Américains qui utilisent "Obamacare", selon KFF, un cercle de réflexion spécialisé sur les questions de santé.
En raison des règles en vigueur au Sénat, plusieurs voix démocrates étaient nécessaires pour adopter un budget même si les républicains y sont majoritaires.
Jusqu'à dimanche, seuls trois sénateurs de l'opposition avaient voté pour le texte républicain. Mais après un accord passé en coulisses, cinq autres ont finalement voté pour un nouveau texte, laissant entrevoir une fin prochaine au blocage.
"Des semaines de négociations avec les républicains ont montré clairement qu'ils ne discuteraient pas des questions de santé" pour mettre fin à la paralysie, a assuré dans un communiqué l'une d'entre eux, la sénatrice démocrate Jeanne Shaheen.
"Attendre plus longtemps ne fera que prolonger les souffrances que les Américains ressentent à cause du +shutdown+", a-t-elle ajouté.
Connus la plupart comme centristes, ces huit élus de l'opposition ont obtenu l'annulation du licenciement de milliers de fonctionnaires fédéraux par l'administration Trump depuis le début de la paralysie.
- Promesse creuse -
Ils sont en revanche repartis les mains presque vides sur les questions de santé, n'arrachant pas une extension des subventions dans le texte final, mais seulement une promesse du chef républicain du Sénat quant à la tenue d'un vote prochain sur cette question.
Une promesse creuse, ont dénoncé de nombreux élus démocrates, car le chef de la Chambre, Mike Johnson, a lui refusé de s'engager à prévoir un même vote à la chambre basse.
Les républicains "n'agissent pas de bonne foi quand il s'agit de la santé des Américains", a accusé lundi le chef de la minorité démocrate à la Chambre, Hakeem Jeffries, lors d'une conférence de presse.
Le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, s'est lui lamenté sur X d'une "capitulation" et d'une "trahison" envers l'Amérique qui travaille.
De nombreux élus et sympathisants démocrates appellent désormais à ce que des têtes tombent.
Le premier visé: Chuck Schumer, chef de la minorité au Sénat. S'il a voté non dimanche soir, il est soupçonné par de nombreux élus et sympathisants démocrates d'avoir poussé en coulisses pour que ces élus modérés parviennent à un accord avec les républicains.
"Si Chuck Schumer était un leader efficace, il aurait uni son groupe pour voter +Non+ ce soir et tenir bon sur la santé", a cinglé Seth Moulton, élu à la Chambre.