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L'ex-Première ministre en exil du Bangladesh Sheikh Hasina, 78 ans, a été condamnée lundi à mort par la justice de son pays pour avoir ordonné la répression meurtrière des manifestations qui ont causé sa chute pendant l'été 2024.
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"Tous les éléments (...) constitutifs du crime contre l'humanité sont réunis", a déclaré le juge du tribunal de la capitale Dacca Golam Mortuza Mozumder en rendant son verdict, "nous avons décidé de lui infliger une seule peine, la peine de mort".
En Inde depuis sa fuite en hélicoptère, la "bégum de fer" était jugée en son absence depuis le mois de juin par un tribunal de Dacca.
Au terme du procès, les juges l'ont reconnu coupable de plusieurs chefs d'inculpation relevant du crime contre l'humanité, notamment d'avoir incité aux meurtres et d'avoir ordonné des meurtres, selon le verdict.
Elle a toujours nié les accusations portées contre elle.
En juillet et août 2024, les manifestations antigouvernementales qui l'ont contrainte à quitter le pays après quinze ans de règne ont fait au moins 1.400 morts, selon l'ONU, pour la plupart des civils.
Dans un pays sous fortes tensions politiques déjà tourné vers les élections législatives prévues dans trois mois, sa décision était très attendue.
La police de la capitale a été placée en alerte et déployée en nombre pour procéder à des contrôles stricts autour du tribunal et dans tous les points névralgiques de la ville, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Au terme des débats, le représentant de l'accusation avait réclamé le mois dernier, sans surprise, la condamnation de Sheikh Hasina à la peine capitale.
- "Procès politique" -
"Pour un simple meurtre, la peine de mort est la règle. Pour 1.400 meurtres, elle la mérite 1.400 fois", avait-il déclaré devant les juges. "Elle est une criminelle endurcie et n'a fait preuve d'aucun remord pour sa brutalité".
Jusque-là silencieuse, Sheikh Hasina a pris la parole en octobre auprès de plusieurs médias étrangers, dont l'AFP, pour rejeter la "totalité" des charges à ses yeux "infondées" retenues contre elle.
Les enregistrements produits par l'accusation suggérant qu'elle avait autorisé le recours aux "armes létales" contre la contestation ont été "sortis de leur contexte", a jugé l'ex-Première ministre.
"Un verdict de culpabilité est préétabli, malheureusement", a-t-elle poursuivi, "il s'agit clairement d'une procédure à motivation politique".
Victorieuse des élections législatives, largement considérées comme frauduleuses début 2024, son parti, la Ligue Awami, a été interdit par le gouvernement provisoire du prix Nobel de la paix Muhammad Yunus.
Dans l'opposition sous le règne de Mme Hasina, le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) est considéré comme le grand favori du prochain scrutin.
Interrogée par l'AFP sur un éventuel retour en politique, l'ex-Première ministre a botté en touche en assurant que sa "priorité est le bien-être et la stabilité" du pays.
Le tribunal a également condamné à mort lundi l'ancien ministre de l'Intérieur, Asaduzzaman Khan Kamal, lui aussi en fuite. L'ex-chef de la police, Chowdhury Abdullah Al Mamun, en détention et qui a plaidé coupable, s'est vu lui infliger une peine de cinq ans d'emprisonnement.
Le parcours judiciaire de Sheikh Hasina ne se limite pas à ce procès. Elle fait également l'objet de multiples plaintes pour les multiples meurtres, enlèvements et séquestrations dont l'ont accusé, tout au long de ses mandats, ses adversaires politiques et les ONG.
Une commission d'enquête a récemment chiffré à plus de 250 le nombre de disparitions d'opposants ordonnées par son gouvernement.