Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Un acte 2 décisif: les députés planchent à nouveau mardi sur le budget de la Sécurité sociale, à l'avenir très incertain, avec encore de multiples compromis à trouver pour le gouvernement à gauche... sans perdre sa droite.
Taille du texte:
Retraites, franchises, déficit à contenir... Les sujets explosifs ne manquent pas, tous facteurs d'une équation difficile pour rassembler des voix de groupes aux positions souvent opposées.
Une adoption du texte mardi prochain serait une victoire majeure pour le gouvernement de Sébastien Lecornu, qui, contraint par son absence de majorité, place le Parlement au centre de la construction budgétaire. Des cadres du camp gouvernemental espèrent qu'elle enclenche une dynamique positive pour le budget de l'Etat, encore plus clivant.
Mais un rejet serait un désaveu cinglant de la méthode gouvernementale.
L'examen du texte devrait commencer en fin d'après-midi, en présence du Premier ministre, par une motion de rejet préalable des Insoumis, a priori vouée à l'échec.
Les débats sur les quelque 980 amendements pourront aller jusqu'à dimanche. A mi-parcours, les députés voteront d'abord sur la partie "recettes". Rejetée, elle emporterait l'ensemble du texte.
Son adoption de justesse en première lecture avait permis de débattre notamment de la suspension de la réforme des retraites, concédée par le gouvernement contre une non-censure du PS. Les députés n'avaient pas fini l'examen dans les temps, et le Sénat a profondément remanié le texte, annulant la suspension de la réforme. C'est de sa copie que les députés repartent.
- "Dernier kilomètre" -
Le moment est crucial car si le dernier mot est donné à l'Assemblée après un nouveau passage au Sénat, la copie finale ne pourra que très peu différer de celle écrite par les députés cette semaine.
Pour le rapporteur général Thibault Bazin (LR), "si on évite les irritants, et qu'on n'en crée pas de nouveau (...) on peut avoir un chemin".
Mais cela impliquera selon lui un déficit de la Sécu plus important que 20 milliards d'euros, limite fixée par le gouvernement, alors que l'Assemblée en première lecture le portait à 24 milliards.
"On a l'impression d'être à la veille d'un match de Ligue des Champions", souligne Jérôme Guedj, député PS. "Sur les 660 milliards du budget de la Sécu, le dernier kilomètre porte" sur quelques milliards, note-t-il.
Les députés devraient ré-indexer sur l'inflation les minimas sociaux et pensions de retraites. Et suspendre de nouveau la réforme des retraites.
Une bataille aura lieu sur une mesure proposée par la gauche pour engranger des recettes: l'augmentation de la part de CSG sur les revenus du capital. Irritant la droite, elle avait motivé certains députés LR et Horizons à s'abstenir en première lecture.
"Ils refusent toute recette supplémentaire", déplore Sandrine Rousseau (groupe écologiste), alors qu'il manque "5 milliards rien que pour que les hôpitaux fonctionnent correctement".
Autre point brûlant: les franchises médicales, reste à charge payé par les patients par exemple sur les médicaments, que le gouvernement entend doubler par décret.
"Il doit renoncer" à cette "mesure injuste", a martelé le groupe écologiste, dont le vote pourrait être décisif. Sébastien Lecornu le rencontrera mardi.
Côté Rassemblement national, Christophe Bentz dénonce à la fois des "dérapages et insincérités budgétaires" et des mesures "injustes socialement et contraignantes économiquement".
- "Qu'un chemin: le compromis" -
A l'approche du match, tout le monde semble se renvoyer la balle.
Les socialistes estiment que le gouvernement doit convaincre les écologistes. "Le PS doit faire le travail" auprès d'eux, lance en retour un cadre Renaissance, qui appelle parallèlement PS et LR à se "rendre compte qu'ils ont besoin (des concessions) de l'un et l'autre" pour que le texte passe.
Le gouvernement, qui alerte sur un déficit de la Sécu approchant "30 milliards" en l'absence de budget, pourrait-il ressusciter le 49.3 pour passer l'obstacle ?
Certains députés le souhaitent, estimant plus facile pour les socialistes, voire pour Horizons et LR, de ne pas censurer le gouvernement que de voter ce compromis.
Une piste écartée par l'entourage de M. Lecornu: "il n'y a qu'un chemin, le compromis parlementaire".