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Les yeux sont rivés mardi sur Moscou, où l'émissaire américain Steve Witkoff et le gendre de Donald Trump doivent rencontrer Vladimir Poutine pour des pourparlers sur l'Ukraine, visée en novembre par une hausse de bombardements russes.
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La veille, Washington s'est dit "très optimiste" malgré l'intransigeance persistante du dirigeant russe, presque quatre ans après le lancement de l'offensive russe.
Le président américain et son équipe "ont travaillé très dur sur ce dossier et souhaitent tous sincèrement voir cette guerre prendre fin", a assuré la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.
Le gendre de Donald Trump, Jared Kushner, participera à la réunion entre MM. Poutine et Witkoff, a dit le Kremlin qui a précisé que la rencontre débuterait "après 17h00 (14h00 GMT, ndlr)".
De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, sous forte pression politique et diplomatique, a accusé la Russie d'utiliser les pourparlers actuels pour tenter "d'affaiblir les sanctions" visant Moscou.
Le dirigeant ukrainien a reçu la veille un soutien appuyé de son homologue français Emmanuel Macron, qui a réaffirmé la mobilisation des Européens pour obtenir "une paix juste et durable".
S'il a salué "l'effort de médiation" des Etats-Unis, M. Macron a estimé qu'il n'y avait "pas aujourd'hui à proprement parler un plan qui soit finalisé".
Le plan avancé par Washington "ne peut être finalisé qu'avec les Européens autour de la table", a-t-il martelé lors d'une conférence de presse au côté de M. Zelensky.
A l'issue de ces échanges, M. Macron s'est entretenu au téléphone avec Donald Trump sur "la dimension centrale des garanties de sécurité nécessaires pour l'Ukraine", selon la présidence française.
Volodymyr Zelensky, lui, est mardi en Irlande, où le Premier ministre Micheal Martin a assuré ce dernier du "soutien indéfectible" irlandais, dans un message sur X.
- hausse des attaques russes -
Les Européens espèrent que l'administration Trump, soupçonnée de complaisance vis-à-vis de Vladimir Poutine, ne sacrifiera pas l'Ukraine, considérée comme un rempart face à la Russie.
Selon une conversation téléphonique révélée fin novembre par Bloomberg, Steve Witkoff a donné des conseils à Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique du président russe, sur la manière d'introduire auprès du président américain un plan de règlement du conflit en Ukraine.
Ces discussions se sont déroulées alors que les forces russes ont réalisé en novembre leur plus grosse progression sur le front en Ukraine depuis un an, selon l'analyse par l'AFP des données fournies par l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW), qui travaille avec le Critical Threats Project (CTP).
En un mois, la Russie a pris 701 km2 aux Ukrainiens, la deuxième avancée la plus importante après celle de novembre 2024 (725 km2), en dehors des premiers mois de guerre au printemps 2022.
La Russie a revendiqué lundi la prise de la ville de Pokrovsk dans l'est de l'Ukraine, un nœud logistique clé pour Kiev, ainsi que celle de Vovtchansk, dans le nord-est. Mais l'Ukraine a affirmé mardi que les combats à Pokrovsk se poursuivaient.
En novembre, la Russie a tiré plus de missiles et de drones lors de ses attaques nocturnes sur l'Ukraine que durant le mois précédent, soit un total de 5.660 missiles et drones longue portée (+2%).
En interne, le président ukrainien est affaibli par un vaste scandale de corruption qui a contraint son puissant chef de cabinet, Andriï Iermak, à la démission vendredi.
- Semaine "cruciale" pour Kiev -
La semaine s'annonce "cruciale" pour l'Ukraine, a estimé la cheffe de la diplomatie de l'Union européenne Kaja Kallas, qui dit "craindre que toute la pression soit exercée sur le côté le plus faible, car la reddition de l'Ukraine, c'est la manière la plus facile de mettre fin à cette guerre".
Les Etats-Unis ont présenté il y a dix jours un premier projet en 28 points très favorable à Moscou, rédigé sans les alliés européens de Kiev et censé mettre fin au conflit déclenché par l'offensive russe contre l'Ukraine en février 2022.
Washington a ensuite amendé ce projet avec Ukrainiens et Européens, avant de le retravailler en bilatéral avec les Ukrainiens dimanche en Floride.
Les discussions américano-ukrainiennes ont été jugées "productives" par les deux parties, mais le secrétaire d'Etat Marco Rubio a prévenu qu'"il restait encore du travail".