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Le Premier ministre thaïlandais Anutin Charnvirakul a dissout le Parlement vendredi, trois mois après son arrivée au pouvoir, une décision qui intervient plus tôt que prévu, en plein conflit meurtrier à la frontière avec le Cambodge.
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Des centaines de milliers de Thaïlandais contraints de fuir les combats, qui ont fait au moins 20 morts de part et d'autre depuis le début de la semaine, dorment toujours sous des tentes, des abris en béton ou dans des centres d'hébergement d'urgence.
A Bangkok, loin de la frontière contestée avec le voisin cambodgien, la vie politique locale n'est pas pour autant à l'arrêt et son instabilité chronique a refait surface.
Une manoeuvre confirmée vendredi matin par un décret publié dans la Gazette royale, le journal officiel du pays, qui ouvre la voie à la tenue d'élections législatives dans un délai de 45 à 60 jours, soit d'ici début février.
"Etant donné que le gouvernement est minoritaire et que la situation politique intérieure est marquée par de multiples défis, le gouvernement n'est pas en mesure de gérer les affaires de l'Etat de manière continue, efficace et stable", indique la Gazette.
- Conservateur pro-cannabis -
Anutin Charnvirakul, du parti conservateur Bhumjaithai, est arrivé au pouvoir en septembre après la destitution de la Première ministre Paetongtarn Shinawatra, fille du magnat et ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra.
Il s'était engagé à dissoudre la chambre basse et à organiser un scrutin d'ici début 2026, mais les observateurs s'attendaient plutôt à une dissolution après Noël.
"J'ai préparé le projet de décret de dissolution de la chambre dès le premier jour de ma nomination", a-t-il déclaré vendredi lors d'une prise de parole devant la presse.
Le dirigeant de 59 ans, grand artisan de la dépénalisation du cannabis dans le pays en 2022, était autrefois un allié puissant du clan Shinawatra, qui a longtemps dominé la scène politique thaïlandaise mais dont l'influence décline.
Au cours de ses trois mois dans le fauteuil de Premier ministre, Anutin Charnvirakul a dû notamment composer avec la mort de l'ancienne reine Sirikit et des tensions croissantes avec le Cambodge, jusqu'à la reprise des affrontements armés dimanche.
- Sixième jour -
Les combats sont entrés vendredi dans leur sixième jour, soit un de plus qu'en juillet, lorsqu'un premier épisode de violences avait fait 43 morts et poussé environ 300.000 personnes à évacuer.
Dans les centres d'hébergement d'urgence, les déplacés commencent à trouver le temps long et se préoccupent moins des considérations politiques que de savoir comment améliorer leur quotidien.
"Je veux simplement que le nouveau dirigeant, quel qu'il soit, soit quelqu'un qui aide les agriculteurs ordinaires comme nous", témoigne Somrak Suebsoontorn, 68 ans, depuis un centre de la province thaïlandaise de Surin.
La Thaïlande et le Cambodge, qui se disputent des morceaux de territoire le long de leur frontière tracée pendant la période coloniale française, avaient cosigné le 26 octobre un accord de cessez-le-feu avec le président américain Donald Trump.
Mais la Thaïlande l'a suspendu quelques semaines plus tard après l'explosion d'une mine terrestre ayant blessé plusieurs de ses soldats.
Donald Trump a affirmé cette semaine qu'il comptait appeler les dirigeants des deux voisins d'Asie du Sud-Est pour leur demander de cesser les hostilités.
Anutin Charnvirakul, qui continue de gérer les affaires courantes du pays jusqu'aux élections, a fait savoir que l'appel était prévu à 21H20 heure locale (14H20 GMT).