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Les agriculteurs maintiennent la pression samedi dans le Sud-Ouest, en bloquant notamment des routes, pour manifester contre l'abattage de troupeaux affectés par la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), mais le gouvernement défend sa politique, tout en annonçant la vaccination prochaine d'un million de bovins supplémentaires.
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"Il est hors de question que dans le massif pyrénéen on abatte des bêtes qui ne sont pas malades, qui sont saines, parce qu'elles appartiennent à un troupeau d'où, soi-disant, est sortie une bête malade", a déclaré à l'AFP Léon Thierry, coprésident de la Coordination rurale des Pyrénées-Atlantiques, un bonnet jaune siglé du syndicat sur la tête.
"C'est contre-naturel. C'est de l'extermination de vaches et de paysans", a insisté le dirigeant, qui bloque l'A64 à hauteur de Briscous (Pyrénées-Atlantiques) au Pays Basque, avec plus d'une dizaine d'éleveurs et une quarantaine de tracteurs,
Cette autoroute est également toujours bloquée par une cinquantaine d'agriculteurs et environ 80 tracteurs à Carbonne (Haute-Garonne), point de départ d'un précédent blocage de cet axe par des agriculteurs pendant une dizaine de jours début 2024.
- Vaccination étendue dans le Sud-Ouest -
Ailleurs dans le Sud-Ouest, la rocade autour d'Auch, dans le Gers, est fermée tout comme la N20 en Ariège, où l'abattage d'un troupeau a fait monter la fièvre cette semaine, avec deux jours de face-à-face tendu entre agriculteurs opposés à cette euthanasie et gendarmes.
Samedi matin, à Mont-de-Marsan, une centaine d'agriculteurs se sont aussi rassemblés devant les grilles de la préfecture des Landes, où une délégation a été reçue. Des pneus ont été brûlés sur un rond-pont à la sortie de la ville.
Au niveau national, les autorités recensaient samedi matin une petite dizaine de blocages et de tentatives de blocages ainsi qu'une vingtaine d'actions (feu de paille, banderoles, etc.).
Samedi matin, la ministre de l'Agriculture Annie Genevard a annoncé l'intention du gouvernement de vacciner "près d'un million" d'animaux contre la DNC en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie.
Ce million de vaccinations supplémentaires viendrait s'ajouter au million de bovins ayant déjà reçu le vaccin contre la DNC depuis le lancement le 18 juillet de la phase opérationnelle de vaccination, a confirmé à l'AFP le ministère de l'Agriculture.
Ces vaccinations auront lieu dans les zones réglementées qui s'étendent de la côte Atlantique à la Méditerranée: Ariège, Aude, Gers, Landes, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques et Pyrénées-Orientales.
- Autres dossiers brûlants -
Depuis l'apparition de la DNC en juin en France, la stratégie mise en place par l'Etat implique l'abattage de toutes les bêtes des foyers affectés, des restrictions de mouvements des troupeaux et jusqu'ici une "vaccination d'urgence" de tous les bovins dans un rayon de 50 km autour de la zone concernée.
"Trois zones ont déjà pu être levées et la maladie a été éradiquée en un temps record dans plus de 108 foyers dans les départements les plus touchés", a déclaré vendredi soir au Sénat Mme Genevard, pour défendre cette stratégie.
En Occitanie, la maladie touche désormais quatre départements: Pyrénées-Orientales, Ariège, Hautes-Pyrénées et Haute-Garonne, où un cas a été annoncé vendredi.
Le sujet de l'abattage des cheptels suscite un clivage entre les syndicats agricoles. La Coordination rurale et la Confédération paysanne, souvent opposées, sont unies contre l'abattage généralisé des bêtes des foyers affectés et réclament une vaccination large. La puissante alliance FNSEA et Jeunes Agriculteurs estime au contraire que l'"abattage total est la meilleure solution".
Ces derniers jours, l'opposition de la profession à la politique sanitaire du gouvernement s'est durcie, alimentée par d'autres dossiers brûlants comme les accords commerciaux du Mercosur et la baisse annoncée du budget de la Politique agricole commune (PAC) européenne.