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La Thaïlande et le Cambodge continuent à se battre dimanche à leur frontière, le conflit entrant dans sa deuxième semaine après le démenti par Bangkok qu'un cessez-le-feu ait été conclu comme l'affirmait Donald Trump.
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Les hostilités qui ont éclaté le 7 décembre ont fait au moins 25 morts --14 soldats thaïlandais et 11 civils cambodgiens--, selon des sources officielles, et quelque 800.000 déplacés de part et d'autre de la frontière.
"Cela fait six jours que je suis là et je suis triste que les combats continuent. Je m'inquiète pour ma maison et mon bétail", a déclaré dimanche à l'AFP Sean Leap, 63 ans, dans un camp pour personnes évacuées dans la province cambodgienne frontalière de Banteay Meanchey. "Je veux que ça s'arrête".
Les deux pays s'accusent mutuellement d'avoir déclenché les hostilités et de s'en prendre aux civils. Vendredi, le président américain Donald Trump avait affirmé que leurs dirigeants avaient accepté une trêve après un coup de téléphone de sa part, mais le gouvernement thaïlandais a démenti et les combats se sont poursuivis samedi et dimanche.
Selon le porte-parole du ministère thaïlandais de la Défense, Surasant Kongsiri, le Cambodge a bombardé plusieurs provinces frontalières samedi soir et dimanche. Son homologue cambodgienne Maly Socheata a pour sa part affirmé que les forces thaïlandaises continuaient à bombarder et à tirer au mortier dans les zones près de la frontière depuis dimanche minuit.
- Migrants bloqués -
Samedi, le Cambodge a fermé tous ses postes-frontière avec la Thaïlande, et des travailleurs migrants se sont retrouvés bloqués d'un côté ou de l'autre.
Sous une tente de fortune dans un camp de déplacés à Banteay Meanchey, Cheav Sokun, 38 ans, a raconté à l'AFP qu'elle et son fils avaient quitté la Thaïlande en même temps que des dizaines de milliers d'autres immigrés cambodgiens quand les combats ont éclaté, mais que son mari, jardinier, était resté pour travailler auprès de son "bon patron thaïlandais".
De l'autre côté de la frontière, dans la province thaïlandaise de Surin, Watthanachai Kamngam a dit à l'AFP avoir vu les trainées de plusieurs fusées dans le ciel noir dimanche à l'aube et entendu des explosions au loin.
Depuis une première vague d'affrontements en juillet dernier, ce professeur de musique de 38 ans s'emploie à peindre sur les murs des bunkers des scènes colorées de tanks, de drapeaux thaïlandais et de soldats portant des blessés.
"Je vis les combats et je veux juste enregistrer ces moments, montrer que c'est vraiment notre réalité", a-t-il déclaré à l'AFP.
L'armée thaïlandaise a imposé un couvre-feu dans certaines parties des provinces de Sa Kaeo et Trat entre 19H00 et 05H00.
La Thaïlande et le Cambodge se disputent la souveraineté de territoires où se trouvent des temples de l'Empire khmer le long de leur frontière longue d'environ 800 km, tracée au début du XXe siècle durant la période coloniale française.
En juillet, un premier épisode de violences avait fait 43 morts en cinq jours et poussé quelque 300.000 personnes à évacuer, avant un cessez-le-feu sous l'égide des Etats-Unis, de la Chine et de la Malaisie.
Les deux pays avaient conclu le 26 octobre un accord de cessez-le-feu sous l'égide de Donald Trump. Mais Bangkok l'a suspendu quelques semaines plus tard après l'explosion d'une mine ayant blessé plusieurs de ses soldats.