Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Emmanuel Macron retourne sur le difficile terrain de la diplomatie de guerre samedi en République démocratique du Congo, dernière étape de sa tournée africaine, où ses efforts de paix dans l'est du pays face à la rébellion du M23 sont contestés.
Taille du texte:
Après un sommet sur les forêts tropicales à Libreville, un accord de coopération agricole à Luanda et un hommage à la France Libre à Brazzaville, place au grand "chaudron" de Kinshasa.
Le chef de l'Etat est arrivé vendredi soir dans la capitale du plus grand pays francophone du monde, une mégapole bouillonnante de quelque quinze millions d'habitants aussi réputée pour la "sape" et la rumba que pour ses embouteillages.
Mais ce sont surtout les coulisses de la rencontre avec son homologue Félix Tshisekedi samedi matin, suivie d'une conférence de presse commune, qui seront scrutées de près.
Le président français a tenté une mission de bons offices en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, en septembre dernier, pour engager une désescalade dans l'est de la RDC, où la rébellion du M23 avance ses pions.
Comme dans le conflit en Ukraine, qu'il avait tenté en vain de conjurer début 2022, il a joué les facilitateurs pour une rencontre entre le président congolais et son homologue rwandais Paul Kagame, accusé de soutenir la rébellion.
La présidence française s'était alors vantée d'un succès diplomatique dans un conflit vieux de près de 30 ans, mais la rébellion a depuis repris de plus belle ses avancées, malgré une médiation de l'Angola et du Kenya.
Emmanuel Macron se retrouve accusé de parti pris en faveur de Paul Kagame, avec lequel il a opéré une réconciliation après les années noires consécutives au génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 et les accusations d'implication dans ce bain de sang portées contre la France.
- "Pas le bienvenu" -
Paris a dénoncé en décembre le soutien du Rwanda au M23, mais le doute persiste à Kinshasa sur la position de la France et les Congolais demandent à Paris de sanctionner Kigali.
Emmanuel Macron "n'est pas le bienvenu en RDCongo", ont martelé des mouvements citoyens à la veille de sa visite. Quelques jeunes ont aussi tenté de s'en prendre, sans succès, à son cortège à la sortie de l'aéroport de Kinshasa vendredi soir, a constaté une journaliste de l'AFP.
Les rebelles du M23, qui ont repris les armes fin 2021, ont conquis de larges pans de territoire dans la province du Nord-Kivu. Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir activement cette rébellion, ce qui est contesté par Kigali mais a été confirmé par des experts de l'ONU et dénoncé par plusieurs pays occidentaux.
Quelques dizaines de jeunes, brandissant des drapeaux russes, avaient déjà manifesté mercredi à Kinshasa contre la venue du président français, avec l'intention de se faire entendre de nouveau samedi.
"L'opinion congolaise attend de la France un engagement clair pour le retour de la paix (...) Il n'y a pas de place pour l'ambiguïté", a déclaré pour sa part le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya.
Emmanuel Macron risque aussi d'être critiqué par l'opposition congolaise en apparaissant au côté du président Tshisekedi en pleine année électorale.
En janvier 2019, son ministre des Affaires étrangères d'alors, Jean-Yves Le Drian, avait fait des vagues en qualifiant de "compromis à l'africaine" la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle et en jugeant qu'un autre candidat de l'opposition, Martin Fayulu, en avait été "a priori" le vainqueur.
Le président français achève sa tournée au Gabon, en Angola, au Congo et en RDC avec le même message: la France, ancienne puissance coloniale de plus en plus contestée sur le continent, veut développer une nouvelle relation avec l'Afrique, faite d'"humilité" et de partenariats "responsables et équilibrés".