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La Quotidienne de Bruxelles - Ehpad: les dirigeants d'Orpea convoqués, le gouvernement ordonne deux enquêtes
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Les dirigeants d'Orpea, dans la tourmente depuis la parution d'une enquête à charge contre les conditions d'accueil dans ses Ehpad, sont convoqués mardi par la ministre chargée de l'Autonomie des personnes âgées, qui a annoncé l'ouverture de deux enquêtes administratives sur l'entreprise, dont une financière.
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Le directeur général pour la France, Jean-Christophe Romersi, et le nouveau PDG, Philippe Charrier, sont arrivés vers 09h00 au ministère de Brigitte Bourguignon, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"On ne va pas se contenter des explications lors d'un rendez-vous à une convocation", a averti, peu avant leur arrivée, la ministre sur France Inter.
L'ouverture d'une double procédure visant un groupe d'Ehpad privé dans son ensemble "est une première, parce qu'il faut taper fort pour montrer qu'on ne fait pas n'importe quoi" dans ce secteur, "une activité lucrative mais qui ne doit pas l'être au détriment de la bientraitance", a encore commenté Mme Bourguignon.
- "Un gros fusible" -
La ministre a également exprimé son "dégoût pour les pratiques managériales" d'Orpea, après la lecture du livre-enquête "Les fossoyeurs", du journaliste Victor Castanet, qui y décrit un système où les soins d'hygiène, la prise en charge médicale, voire les repas des résidents sont "rationnés" par souci de rentabilité.
Dans ce livre, "c'est un système entier qui est dénoncé et c'est ça que je veux comprendre", a poursuivi Brigitte Bourguignon.
Le groupe privé, qui continue à rejeter en bloc ces accusations, avait tenté d'allumer un premier contre-feu en limogeant dimanche son directeur général depuis plus de dix ans, Yves Le Masne.
"C'est un gros fusible, mais (...) ça ne cache pas tout le reste du compteur, on va essayer de creuser tout cela", a commenté la ministre.
Le départ du directeur général "ne présage en rien que les accusations sont fondées", selon une source proche du groupe.
L'entreprise a d'ailleurs publié mardi un communiqué d'une pleine page dans Le Parisien, pour affirmer qu'elle comptait faire "toute la lumière" sur les faits allégués.
"Des manquements peuvent exister", mais "soyez assurés que partout, toujours, dès que nous avons connaissance d'un dysfonctionnement, nous prenons toutes les dispositions pour y remédier", assurent les dirigeants du groupe. Cette "lettre aux familles", destinée à les "rassurer", doit également être publiée mercredi dans la plupart des journaux régionaux.
- Plainte pour "homicide involontaire" -
Sur le plan judiciaire, Orpea est par ailleurs sous la menace d'une "action collective conjointe" lancée par des familles de résidents en colère.
En portant plainte simultanément, ces familles "entendent faire nombre, avoir du poids face à un géant", a expliqué lundi leur avocate, Me Sarah Saldmann, qui veut lancer cette procédure d'ici quelques semaines pour, selon les dossiers, "homicide involontaire, mise en danger délibérée de la vie d'autrui, violence par négligence" ou "non-assistance à personne en danger".
Vendredi, l'établissement Orpea de Neuilly, "Les bords de Seine", particulièrement pointé du doigt dans l'enquête de Victor Castanet, avait fait l'objet d'une inspection diligentée par l'agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France et le conseil départemental des Hauts-de-Seine.
Cette même résidence est en outre visée par une enquête préliminaire ouverte en 2020 par le parquet de Nanterre, suite à un dépôt de plainte pour des faits d'homicide involontaire concernant une résidente.
Le secteur des Ehpad privés dans son ensemble "n'a rien à cacher" et est même demandeur d'une multiplication des contrôles, a fait valoir lundi le Synerpa, principal syndicat des Ehpad privés.
"Cette crise met en avant la nécessité de revoir urgemment les systèmes de contrôle et d'évaluation de la qualité en Ehpad", a souligné lors d'un point presse Florence Arnaiz-Maumé, la déléguée générale du Synerpa.
L'organisation professionnelle va par ailleurs se doter prochainement d'une commission d'élaboration d'une "charte éthique", a précisé cette responsable, pour qui les dysfonctionnements évoqués dans le livre, "s'ils sont avérés, sont condamnables".