Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Le président américain Donald Trump a suggéré lundi que le cancer de la prostate dont souffre son prédécesseur Joe Biden, et dont le diagnostic a été rendu public la veille, était connu depuis longtemps.
Taille du texte:
"Je m'étonne que le public n'ait pas été informé il y a bien longtemps", a déclaré le républicain à des journalistes, soulignant qu'il fallait "beaucoup de temps pour arriver (...) à un stade 9".
Les services de M. Biden avaient annoncé dimanche que l'ancien président, âgé de 82 ans, avait été diagnostiqué quelques jours plus tôt d'une forme "agressive" de cancer de la prostate avec des "métastases osseuses".
Ce diagnostic a ravivé les spéculations autour d'une possible dissimulation de l'état de santé déclinant du démocrate par son entourage au cours de son mandat.
- Cancer courant -
Bien que les cancers de la prostate soient généralement diagnostiqués plus tôt que d'autres cancers grâce à des dépistages de routine, il n'est pas exclu que celui de Joe Biden soit passé entre les mailles du filet ou se soit développé rapidement, selon plusieurs spécialistes interrogés par l'AFP.
"Il n'est pas rare qu'un homme soit diagnostiqué avec une forme métastatique de maladie de la prostate malgré un dépistage annuel normal", explique ainsi Otis Brawley, professeur en oncologie à l'université Johns Hopkins.
Celui-ci pointe les limitations connues des tests de dépistages, à savoir le toucher rectal et la mesure du taux de PSA (un antigène spécifique de la prostate) et le fait qu'ils ne soient pas forcément recommandés au-delà de 70 ans.
Et "on ne peut pas exclure que ce soit une forme agressive qui se soit développée vite", relève également l'oncologue Natacha Naoun, de l'institut français Gustave-Roussy.
Le cancer de la prostate - une glande située près de la vessie - est le plus courant chez les hommes et constitue la deuxième cause de décès par cancer chez cette population.
"Le président et sa famille évaluent les options de traitement avec ses médecins", ont précisé les services de Joe Biden dans leur communiqué.
Les Biden ont déjà été touchés par cette maladie, le fils aîné de l'ancien président, Beau, étant décédé en 2015 d'un cancer du cerveau à 46 ans. Lors de son mandat, le démocrate avait lancé une grande initiative de recherche et de financement visant à réduire la mortalité liée aux cancers de 50% en 25 ans.
- "Amour et encouragement" -
Les messages de soutien ont afflué après l'annonce de ce diagnostic.
L'actuel président Donald Trump s'est ainsi dans un premier temps dit "attristé" par la nouvelle, souhaitant un "rétablissement rapide" à son prédécesseur dont il s'est moqué des années durant des capacités physiques et cognitives.
"Joe est un battant", a elle assuré l'ancienne vice-présidente Kamala Harris, qui s'était lancée dans la course à la présidentielle de 2024 après le retrait de M. Biden, sur fond d'inquiétudes quant à son état de santé après un débat calamiteux face au républicain.
Le roi Charles III, qui souffre lui-même d'un cancer, a pour sa part écrit une lettre au démocrate, selon le palais de Buckingham.
"Merci de nous avoir soutenus avec amour et encouragement", a écrit Joe Biden lundi matin dans un bref message sur les réseaux sociaux, accompagné d'une photo le montrant aux côtés de son épouse.
- Débat calamiteux -
La polémique sur le déclin progressif du démocrate lors de son mandat a été relancée samedi par la publication d'une bande sonore datant de 2023 dans laquelle le président d'alors perd le fil de grandes dates de sa vie.
Un livre-enquête à paraître mardi raconte en outre comment la Maison Blanche a caché au monde les faiblesses grandissantes d'un président qui s'est longtemps accroché à sa tentative de réélection.
Un ouvrage qualifié lundi de "fumisterie politique" et de "ramassis de mensonges" par la petite-fille du démocrate, Naomi Biden, sur X.
Joe Biden, qui était le président américain le plus âgé de l'histoire, a récemment nié avoir subi un déclin cognitif à la fin de son mandat.
"Après m'être retiré de la course à la présidentielle, j'ai encore été président durant six mois, et j'ai fait du bon boulot", avait-il déclaré début mai à ABC.