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A Mina, ville éphémère de tentes près de La Mecque, les équipes d'un hôpital saoudien sont prêtes à prendre en charge un raz-de-marée de pèlerins, à la veille du hajj, le grand pèlerinage musulman, qui se tiendra cette année encore sous des chaleurs extrêmes.
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L'hôpital Mina Emergency est l'un des 15 établissements de santé qui ne fonctionnent que quelques semaines par an, quand plus d'un million de fidèles du monde entier convergent vers La Mecque.
En 2024, le thermomètre avait atteint 51,8 degrés, et plus de 1.300 pèlerins avaient péri, selon les autorités. Cette semaine, la météo n'annonce pas de tels pics, mais les températures devraient encore dépasser les 40 degrés.
Si à l'hôpital de Mina les patients sont encore rares, le pays ne s'en est pas moins préparé au "pire scénario", souligne depuis l'établissement Abdullah Asiri, vice-ministre de la Santé.
"L'accent est mis sur les pathologies liées à la chaleur car le hajj coïncide avec des températures extrêmes", déclare-t-il à l'AFP.
La Grande Mosquée, qui abrite la Kaaba, structure noire vers laquelle se tournent les musulmans pour prier, est rafraîchie par un des système de climatisation les plus puissants du monde, selon la télévision d'Etat saoudienne, tandis que d'immenses ventilateurs et des systèmes de refroidissement des sols contribuent à maintenir la fraîcheur.
Mais à l'extérieur, se prémunir des effets de la chaleur peut s'avérer ardu.
- Capacité augmentée -
Certains pèlerins sont munis de casquettes ou ombrelles, mais beaucoup n'ont aucune protection contre le soleil, comme Rabah Mansour, Palestinien de 70 ans, qui affirme "ne pas être indisposé par la chaleur".
"Je travaille dans les champs depuis l'enfance", explique-t-il, le visage ruisselant de sueur.
Emportés par la ferveur religieuse, nombreux sont les pèlerins qui s'exposent inutilement à des conditions extrêmes, alerte M. Asiri.
Parmi eux, Badr Chreïté, un autre Palestinien. "Comme vous pouvez le voir, nous sommes trempés de sueur", mais, dit-il à l'AFP, "plus nous endurons d'épreuves, plus la récompense sera grande".
D'après M. Asiri, un total de 50.000 soignants et personnels administratifs ont été mobilisés pour le hajj, bien plus que les années précédentes.
Plus de 700 lits d'hôpital sont prêts, équipés de ventilateurs pour les cas graves.
"Cette année, la capacité a été augmentée de plus de 60 %", indique-t-il.
L'an dernier, le personnel médical a soigné 2.764 pèlerins souffrant de coups de chaleur ou d'autres affections liées aux fortes températures, selon le ministère de la Santé.
- "En plein soleil" -
Pour prévenir les hospitalisations, 71 unités mobiles d'urgence ont aussi été déployées autour des lieux saints, pour "soigner les patients sur place avant que leur état ne se détériore", explique M. Asiri.
Il anticipe déjà l'étape du deuxième jour du hajj, quand les pèlerins se rendent au mont Arafat, qu'ils gravissent avant de réciter des prières jusqu'à la nuit tombée.
"La majorité des problèmes liés à la chaleur à Arafat surviennent parce que les gens pensent qu'ils doivent absolument être en plein soleil", dit-il.
Or, souligne-t-il, "il n'est pas nécessaire de sortir de sa tente à Arafat". Et "il n'est pas obligatoire non plus de gravir la montagne", ce qui "comporte un grand risque".
Le ministre du Hajj, Tawfiq al-Rabiah, a précisé à l'AFP que des milliers de brumisateurs et plus de 400 points d'eau fraîche avaient été déployés pour l'accueil de la foule.
Les autorités ont aussi aménagé des allées ombragées, ainsi qu'une nouvelle voie recouverte de pavés refroidissants de quatre kilomètres menant jusqu'à Arafat.
Les décès de l'an dernier illustrent la vulnérabilité des fidèles face aux extrêmes climatiques, 2024 ayant été l'année la plus chaude jamais enregistrée, selon l'observatoire climatique européen Copernicus.
"Il fait une chaleur extrême, mais il arrive aussi qu'à l'intérieur de la Grande Mosquée, on ait très froid à cause du carrelage et de la climatisation", note M. Asiri.
Mais "nous vivons cela comme une épreuve, un test pour notre force morale".