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A Trestles beach, paradis des surfers californiens, les locaux espèrent que le coup de projecteur des Jeux olympiques de 2028 aidera à préserver ce joyau menacé, comme le reste de la côte, par l'érosion.
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Fin du printemps près de San Clemente, à une heure de route au sud de Los Angeles, l'océan se confond avec le ciel de cette matinée grise.
Visibles comme tous les jours depuis la plage de Trestles, des points noirs s'agitent sur les vagues: les surfers profitent de ce "skatepark" de classe mondiale qui accueillera le barnum olympique en 2028.
"La plage était plus large auparavant, c'est un phénomène qui touche toute la région, principalement à cause de l'anthropisation du littoral (sa modification par les constructions humaines, ndlr)", explique Suzie Whitelaw, présidente de l'association "Sauvez nos plages", ancienne professeure en océanographie, spécialiste de la dynamique des sédiments et d'hydrogéologie.
"Les barrages sur nos rivières retiennent l'eau mais empêchent l'arrivée du sable sur les plages, qui sont naturellement grignotées chaque année par l'océan", poursuit-elle.
Le manque de sable dans la région accélère l'érosion, un phénomène aggravé par la montée des eaux et l'augmentation de la puissance des vagues dues au réchauffement des océans.
"Maintenant que notre approvisionnement en sable naturel est bloqué, l'humain doit trouver des sources artificielles", argue Mme Whitelaw.
- L'océan grignote la côte -
Dans la région, l'océan avale la côte: des glissements de terrains détruisent des villas avec vue sur la mer et font bouger les rails du "Pacific Surfliner", une ligne de train bordant les flots, régulièrement fermée pour travaux.
Pour faire face, San Clemente a récemment rajouté plus de 190.000 mètres cube de sable sur ses plages, et prévoit un approvisionnement total de plus de 2,3 millions de mètres cube d'ici 50 ans.
"On essaie de restaurer les plages comme elles étaient il y a 20 ou 30 ans", explique le directeur des services de la ville, Andy Hall. "La raison principale de leur rétrécissement est la construction d'un port à Dana Point (quelques kilomètres au nord), qui empêche la migration naturelle du sable sur notre côte en ayant notamment canalisé une rivière."
Située quelques kilomètres au sud, la plage de Trestles aurait elle aussi bien besoin de sable. Mais sur ce site fragile, la question vire au casse-tête: tout approvisionnement supplémentaire devrait être soigneusement conçu, pour éviter d'assécher le marais attenant et ne pas modifier le déferlement de la vague qui a fait sa réputation.
Le parc naturel, au budget famélique, n'a de toute façon pas les moyens de financer un tel projet.
"Ce serait génial que le comité d'organisation des Jeux ou que le Comité International Olympique (CIO) puisse aider et payer, du moment que c'est un projet bien pensé", espère Mme Whitelaw.
Julian Husbands, surfer amateur local et membre de la même association, souhaite que les Jeux "aident plus de gens à comprendre ce problème pour le régler".
- "Catalyseur" -
"C'est un évènement unique par sa visibilité qui pourrait agir comme un catalyseur pour aider le parc régional à trouver le sable et comprendre comment l'acheminer et le déverser sans affecter la qualité des vagues", estime-t-il.
Sur ces mêmes vagues, début juin, Kanoa Igarashi a pris la 2e place de la compétition du circuit mondial de surf. Le vice-champion olympique 2021 pour le Japon, pays de ses parents, a grandi à quelques kilomètres de la plage, avec laquelle il a établi "une connexion magique".
"J'ai vu l'impact de l'érosion au fil des années. Je surfe ici depuis 20 ans et c'est effrayant. La vague a déjà un peu changé, et j'ai assez peur de ce qui pourrait arriver", confie le champion.
"Le but des Jeux c'est de laisser les sites en meilleur état, économique et structurel, pour la future génération. Ils doivent surtout faire attention à mettre en place des plateformes qui n'aggravent pas l'érosion", ajoute-t-il, en écho à la polémique sur la tour des juges construite sur le dernier site olympique Teahupo'o, accusée de fragiliser les coraux.
Interrogé par l'AFP, le patron de LA-28 Casey Wasserman a admis le défi "logistique" que représente la plage chétive de Trestles, où les spectateurs devront éviter de piétiner les dunes fragiles.
Mais "non", LA-28 n'investira pas d'argent face à l'érosion des lieux, prévient-il.
"On parle beaucoup des problèmes de la côte c'est vrai, admet le dirigeant. Mais c'est notre boulot de faire en sorte que le surf soit génial à Trestles aux JO, d'avoir la meilleure compétition possible pour les athlètes."