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Le soleil matinal chauffe doucement l'asphalte du stade de biathlon de Ceillac (Hautes-Alpes), où l'équipe de France poursuit sa préparation estivale, à ski-roues et sans neige, avec en ligne de mire les JO-2026 du 6 au 22 février en Italie.
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"Ça fait trois ans qu'on prépare les corps et les organismes à fournir des efforts maximums en altitude", explique à l'AFP l'entraîneur de l'équipe féminine Cyril Burdet.
Au programme ce jour-là: une sortie à vélo de 120 km (3.000 m de dénivelé) avec le célèbre col de l'Izoard pour les garçons et un entraînement de vitesse en biathlon pour les filles.
Le point d'orgue la saison est prévu en février, dans les massifs enneigés du Trentin, mais une médaille olympique se prépare dès l'été dans les vallées verdoyantes.
Sans la neige, les sensations sont presque les mêmes à ceci près que le bourdonnement des ski-roues - sortes de rollers plus longs - remplace le bruit transperçant des skis de fond qui pourfendent la manteau blanc tout l'hiver.
Encore méconnu, le biathlon à ski-roues est une alternative pour permettre à ce sport d'hiver, plus que jamais menacé par le dérèglement climatique, d'entamer sa transition.
"Et TOP !": deux biathlètes, casquées pour se protéger des chutes, poussent fort avec leurs bâtons pour un sprint.
- "Tout à reconstruire" -
Arrivées sur le pas de tir, les étuis voltigent avant de s'écraser sur le béton. Cinq détonations, une odeur de poudre, puis un regard vers l'entraîneur de tir qui tient à la main un tableau rouge et noir avec les aimants pour montrer les impacts.
"Un petit clic à gauche", conseille l'Italien Patrick Favre à la N.2 mondiale Lou Jeanmonnot, qui a joué le gros globe jusqu'à la dernière course de la saison, avant sa chute fatale dans le dernier virage.
Selon la Franc-Comtoise de 26 ans, "tout est à reconstruire" avant les JO dans six mois. "Aujourd'hui je suis plutôt dans un objectif +on bosse tel aspect technique, du tir, les bases de l'endurance+. Après, on va commencer à remettre de l'intensité", dissèque la native de Pontarlier.
"C'est vraiment l'enchaînement progressif de toutes les étapes à valider de l'été qui font que petit à petit je vais me projeter sur ces Jeux", poursuit-elle.
Pendant l'entraînement, Julia Simon se plaint d'une douleur à la voûte plantaire. "J'ai mal mais je ne loupe pas l'entraînement aujourd'hui, j'ai déjà raté un mois et demi à cause de mon entorse", souffle celle qui a encore raflé quatre médailles d'or aux Mondiaux en février, comme en 2024.
Sa blessure a retardé sa préparation en altitude mais la dernière lauréate française du gros globe (2023) se réjouit de cette coupure, où elle pu faire de "belles journées" avec quatre heures de vélo, des séances de tir et prendre plus de temps pour se "reposer et repartir avec un corps sain".
- Tir, technique et placements -
"Je n'ai pas envie de me mettre dans le mode JO trop tôt, de m'infliger tout de suite une charge de travail importante et de m'essouffler parce qu'on nous demande d'être performante à un moment donné", tempère la Savoyarde.
Pour conclure la séance, Justine Braisaz-Bouchet, qui avait remporté lors des JO-2022 de Pékin le seul titre individuel des Bleues (en mass start), enchaîne les accélérations en dénivelé, avant un tour de circuit de 2,5 km.
Même sur la route, la glisse des biathlètes ne change pas, toujours le même "pas de patineur", poussant alternativement sur les skis, placés en V.
"JBB" veut continuer sur les mêmes axes qui ont contribué à son succès: "le tir, la technique, la stratégie et les placements".
A la différence près que la Savoyarde veut miser davantage sur "l'aspect mental" et sa façon "d'aborder l'évènement en amont", ce qui parfois a pêché tout au long de sa carrière, reconnaît celle qui "rêve", à 29 ans, d'être championne olympique "une dernière fois".