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L'incident qui a poussé l'OM à placer Adrien Rabiot et Jonathan Rowe sur la liste des transferts est "un événement d'une gravité et d'une violence extrême, quelque chose d'inouï", a expliqué mercredi le président du club Pablo Longoria dans un entretien à l'AFP.
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Q: Que s'est-il passé vendredi entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe ?
R: "Ce qui s'est passé est un événement d'une gravité et d'une violence extrême, quelque chose d'inouï. On a dû prendre une décision après un événement qui a dépassé les limites acceptables dans un club de football, comme dans toute organisation. Je n'étais pas dans le vestiaire. Mais ce que je peux dire, c'est que tout ce que m'a transmis le staff sportif et non-sportif, c'est que c'était quelque chose d'inouï, de violent, de très agressif et qui a dépassé toutes les limites. Roberto De Zerbi entraîne depuis 13 ans, Medhi Benatia est dans le football de haut niveau depuis qu'il a 22 ans, moi j'ai commencé dans le football professionnel il y a 20 ans. Je crois qu'on a assez d'expérience tous les trois pour dire que jamais on n'avait vu une telle chose dans un vestiaire. Quand les deux personnes qui incarnent le plus l'autorité dans un vestiaire, ton directeur du football et ton coach, te demandent d'arrêter et que ça n'arrive pas, c'est un signe surprenant. Quand un équipier est allongé par terre (le jeune Daryl Bakola, victime d'un malaise, ndlr), il faut s'arrêter. Même dans la pire des bagarres il y a des règles. Là il n'y en avait pas."
Q: On peine du coup à comprendre comment un tel évènement a pu se produire...
Q: Vous avez toujours présenté Rabiot comme un exemple à suivre...
R: "Ce que j'ai dit depuis toujours sur Adrien, je le maintiens. La saison dernière on a essayé de poser un cadre, de la discipline, des règles et une mentalité dans ce groupe. Et Adrien, on l'a utilisé comme exemple de tout ce qu'on voulait faire, oui."
Q: Qui a pris la décision de placer les deux joueurs sur la liste des transferts ?
R: "Samedi, on a parlé avec Medhi et le coach, pour éviter de prendre des décisions à chaud. Et pendant le week-end, ni Jonathan, ni Adrien, n'a cherché à contacter, ni Medhi, ni le coach, ni leurs coéquipiers, ni moi. C'est nous qui avons dû les convoquer. Je voulais donner le temps de la réflexion à chacun, pour que chacun puisse comprendre qu'il avait dépassé les limites. Mais rien ne s'est passé. Donc la décision a été très claire. Elle protège l'institution et la saison. Ça n'est pas négociable pour moi d'être le président d'un club sans règle."
Q: Mais vous fragilisez l'équipe...
R: "Vous pensez que moi, président de l'Olympique de Marseille, je suis content d'arriver à ce type de situation avec l'un des joueurs les plus performants de la saison dernière et que j'ai présenté comme un exemple ? Sincèrement, en tant que club, on subit la situation. On est victime d'une situation, une bagarre sans limite, qui est complètement inouïe dans le monde du football."
Q: Comprenez-vous que certains observateurs puissent penser que vous cherchez à faire une opération financière avec le transfert de Rabiot ?
R: "Insinuer ça, c'est aller contre la vérité et c'est manquer de respect à l'intelligence des gens. Pendant tout le mois de juin, on a appelé Adrien tous les jours, parce qu'on voulait absolument qu'il continue avec nous. La saison dernière, avant la fin du championnat, on lui a proposé une prolongation, avec une augmentation de son salaire. Parce qu'il l'avait bien mérité sur le terrain et par son investissement hors du terrain. Je répète que pour moi, c'était l'exemple de ce qu'on voulait construire. On a fait un premier rendez-vous, puis il y en a eu un deuxième qui n'a pas pu se faire parce que sa représentante nous a dit qu'il faisait trop chaud. Je ne mens pas. Si on voulait changer, ça aurait été plus simple de le faire en juin. Je lui ai dit que s'il n'était pas convaincu, il ne fallait pas qu'il reste. Et il a décidé de rester. Et s'il n'était pas content, il pouvait partir en juin avec un chiffre décidé dans un gentleman's agreement."
Q: L'OM donne l'impression d'aller de crise en crise. Est-ce que vous ne vous dites pas que c'est trop ?
R: "Ce serait trop si c'était l'anarchie. C'est pour ça que tu dois mettre des règles en place. Les règles, la discipline et une mentalité que tout le monde partage. Si tu ne fais pas ça, tu es toujours dans les turbulences."