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La Quotidienne de Bruxelles - La visite de Macron aux Pays-Bas encore perturbée par des manifestants
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Le président français Emmanuel Macron, de nouveau rattrapé mercredi aux Pays-Bas par des protestations contre sa réforme des retraites, a répliqué qu'il fallait "accepter parfois la controverse" pour "bâtir des chemins d'avenir".
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"Il faut accepter parfois la controverse et il faut essayer de bâtir des chemins d'avenir", a-t-il ajouté.
Sa visite d'Etat, la première d'un président français aux Pays-Bas depuis 23 ans, a de nouveau été perturbée mercredi par quelques dizaines de manifestants.
Deux d'entre eux, un homme et une femme, ont été arrêtés pour "trouble à l'ordre public et menace" alors qu'ils "couraient" vers lui à son arrivée à l'université d'Amsterdam, a déclaré auprès de l'AFP Lex van Liebergen, porte-parole de la police.
Des images TV montrent l'homme stoppé dans sa course par l'aide de camp d'Emmanuel Macron et brutalement plaqué au sol à proximité du président, qui fait face à une très forte contestation en France en raison de la réforme des retraites.
"Pour l'honneur des travailleurs, même si Macron ne veut pas, nous, on est là", a-t-il eu le temps de scander, reprenant la chanson des contestataires anti-Macron en France, avant d'être emmené de force.
L'incident s'est produit alors que le président venait de descendre d'une limousine avec le roi des Pays-Bas Willem-Alexander pour visiter un laboratoire de physique quantique. L'un des manifestants arrêté avait une banderole, a ajouté Mme Van Liebergen.
Une quarantaine de manifestants l'attendaient aussi à sa sortie de l'université, brandissant deux banderoles - dont la même que la veille à La Haye affirmant "Président de la violence et de l'hypocrisie" - et des pancartes.
L'un d'eux, Français et étudiant en sciences sociales à Amsterdam, s'est présenté à des journalistes comme un libertaire. Il a expliqué avoir voulu dénoncer les "violences" policières lors des manifestations en France et "gâcher" la visite du président.
- "Gâcher la visite" -
Emmanuel Macron avait déjà été interrompu la veille, au premier jour de sa visite, lors d'un discours sur l'Europe à La Haye.
Il avait alors répliqué que si la démocratie était synonyme de droit de manifester, elle était aussi mise "en danger" quand la loi n'est plus respectée.
Emmanuel Macron a visité en compagnie du roi le laboratoire de physique quantique de l'université, une technologie prometteuse destinée à démultiplier la puissance de calcul des ordinateurs.
Les deux gouvernements ont ensuite signé un "pacte pour l'innovation", avec à la clé des coopérations dans les semi-conducteurs, la physique quantique et l'énergie, autant de domaines dans lesquelles l'Union européenne entend renforcer son indépendance.
Les deux gouvernements travaillent par ailleurs à la finalisation d'un accord de défense à l'horizon 2024.
Emmanuel Macron et le Premier ministre néerlandais Mark Rutte donneront en fin d'après-midi une conférence de presse lors de laquelle le chef de l'Etat sera vraisemblablement interrogé sur les propos controversés qu'il a tenus sur Taïwan. Il a notamment affirmé que l'Europe ne devrait pas être "suiviste" des États-Unis ou de la Chine.
Le président "assume entièrement son propos", a d'ores et déjà annoncé une source diplomatique française : "Nous ne sommes pas suivistes des Etats-Unis pour une raison simple qui est que le président veut de la souveraineté européenne", a souligné cette source.
"Nous sommes des alliés des Etats-Unis, des alliés fiables, solides, engagés mais nous sommes des alliés qui décidons pour nous-mêmes", a-t-elle martelé.
Emmanuel Macron et son épouse Brigitte, accompagnés du roi et de la reine Maxima, visiteront ensuite l'exposition Vermeer au Rijksmuseum d'Amsterdam, avant de rentrer à Paris.