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La Quotidienne de Bruxelles - Les médicaments contre le VIH: de l'AZT à la trithérapie
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Longtemps mortel, le VIH est devenu une maladie chronique grâce à l'arrivée des trithérapies au milieu des années 1990. En attendant un potentiel vaccin, qui tarde à être développé, tant le virus a des capacités de mutation...
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- L'AZT
Lorsque le VIH apparaît au début des années 1980, les malades sont condamnés à la mort à court ou moyen terme, et aucun médicament ne semble faire effet avant l'AZT. En réalité, l'azidothymidine n'est pas stricto sensu une nouvelle molécule, puisqu'elle a été synthétisée dans les années 1960 comme traitement potentiel contre les cancers, puis abandonnée faute de résultat probant.
Face au sida, le laboratoire américain Burroughs Wellcome, qui détient la molécule, va la tester dans un essai clinique: ce dernier s'arrêtera dès la phase 2, sans aller jusqu'à la phase 3 - la dernière étape avant la mise sur le marché -, tant les résultats sont bons.
Malheureusement, l'AZT - très onéreux au départ - a des effets secondaires importants, et l'on comprendra par la suite qu'il ne suffit pas face au VIH, car il ne cible qu'une seule étape de la réplication du virus.
- Les trithérapies
Un événement majeur se tient fin janvier 1996, avec la conférence internationale sur les rétrovirus à Washington. Les résultats positifs de plusieurs essais menés par des laboratoires sont alors présentés.
C'est l'arrivée d'une nouvelle classe de médicaments, les antiprotéases, des molécules qui empêchent une autre étape de la réplication du VIH, en bloquant la maturation de nouvelle protéines du virus. S'y ajoutent aussi les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse.
Ces molécules, combinées à d'autres antirétroviraux, vont totalement changer la donne. "En visant trois étapes, trois cibles moléculaires, cela rend beaucoup plus complexe la probabilité pour le virus d'échapper au traitement", explique le chercheur Victor Appay, immunologiste et directeur de recherche à l'Inserm.
D'abord très onéreuses et réservées aux pays riches, les multithérapies sont devenues plus abordables grâce à un compromis signé en 2001 à l'OMC pour permettre aux pays en développement de fabriquer des médicaments génériques.
Il y a maintenant 5 grands types de médicaments antirétroviraux, qui vont agir à différentes étapes de la réplication du virus, dont les tout derniers en date, les inhibiteurs de l'intégrase, qui marquent un nouveau progrès.
De plus en plus, des travaux sont menés pour rendre le traitement beaucoup moins lourd, avec des prises moins régulières.
- La PrEP
Le 16 juillet 2012, un premier traitement préventif dit PrEP ("prophylaxie pré-exposition"), le cocktail antirétroviral Truvada, est autorisé aux Etats-Unis.
Depuis, ce type de traitement a prouvé son efficacité et permis à des personnes à risque de se protéger en prenant un comprimé à titre préventif.
- Les greffes
Il y a eu trois guérisons totales avérées de patients atteints du VIH grâce à des greffes.
Les patients, atteints de cancers du sang, ont bénéficié d'une greffe de cellules souches, qui a renouvelé en profondeur leur système immunitaire.
Leur donneur présentait en effet une mutation rare d'un gène dit CCR5, une mutation génétique connue pour empêcher l'entrée du VIH dans les cellules. Toutefois, ces greffes ne concernent que des cas rares, et ne peuvent être étendues à l'ensemble des patients.
- Vers un vaccin?
C'est le Saint Graal attendu depuis quatre décennies.
Toute la difficulté réside dans le fait que le VIH a une puissante capacité de mutation et d'innombrables sous-variants, ce qui lui permet d'échapper aux petits soldats du système immunitaire.
Il peut en outre devenir invisible, se cachant dans des réservoirs, avant de réapparaître des années plus tard.
Jusqu'ici, toutes les tentatives de vaccins se sont soldées par des échecs. Mais les travaux se poursuivent. Avec une nouvelle piste, l'induction de "supers anticorps" chez la personne par un vaccin visant à la protéger de l'infection.
"C'est l'espoir principal", juge Victor Appay. "Beaucoup de recherche est faite pour générer des anticorps à large spectre, qui vont cibler le plus grand nombre de souches du VIH".