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Un départ en grande pompe puis un amerrissage en urgence: l'inventeur Franky Zapata n'est pas parvenu à traverser la Manche vendredi à bord de son nouveau véhicule volant, sorte de petit hélicoptère hybride nommé "AirScooter", mais se prépare à une nouvelle tentative d'ici quelques semaines.
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L'inventeur de 46 ans, ancien champion de jet-ski, est surnommé "l'homme volant" après avoir traversé, il y a six ans, la trentaine de kilomètres qui séparent les côtes françaises de l'Angleterre à bord d'un "flyboard", un exploit qu'il n'a réussi qu'à sa seconde tentative.
"On n'apprend jamais autant que d'un échec", a souligné vendredi soir devant la presse à Sangatte Blériot-Plage (Pas-de-Calais) M. Zapata, qui a connu une avarie avant d'atteindre l'Angleterre. "J'ai connu dans ma vie plus d'échecs que de réussites".
Après qu'un moteur thermique latéral est tombé en panne, "je voyais les batteries qui descendaient, il a fallu se mettre en stationnaire et couper les moteurs", a expliqué M. Zapata à son retour en bateau, regagnant le quai pieds nus, souriant malgré son échec.
L'amerrissage a été amorti par un parachute, et le pilote a immédiatement été repêché par un bateau, mais il a fallu récupérer la machine tombée à l'eau, avec l'aide de sauveteurs de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM).
"On a plongé sous l'eau, on n'avait pas de combi, on avait un froid pas possible. Dévisser les bras, c'était une belle galère", a souligné M. Zapata, en ramenant les bras de l'hélicoptère démontés, sous les applaudissements de quelques dizaines de curieux.
"Il faut retraverser, ça c'est sûr", a-t-il lancé, évoquant un délai de quelques semaines. "Il faut battre le fer tant qu'il est chaud", a-t-il ajouté. Avant septembre ? "Ca, c'est obligatoire je pense", a-t-il souri.
- Silence quasi-total -
Avant le départ, Franky Zapata avait reconnu "un petit stress", soulignant que c'était "la fin de cinq années de recherche et développement intensives".
Il a décollé à 15H08 à quelques mètres de Blériot-Plage, du nom de l'aviateur Louis Blériot qui était devenu, il y a 116 ans jour pour jour sur cette même plage, le tout premier aviateur à traverser la Manche.
L'AirScooter, une sorte de petit hélicoptère une place à moteur hybride pouvant atteindre la vitesse de 100 km/h, a rapidement gagné en vitesse. Franky Zapata avait embarqué une vingtaine de litres de carburant pour sa tentative, suffisamment pour tenter l'aller-retour.
Quelques minutes plus tard, il n'était plus qu'un minuscule point à l'horizon, au milieu des voiliers, ferries et navires de la marine nationale qui sillonnent ce bras de mer très fréquenté.
Son équipe s'est regroupée derrière des écrans de contrôle, où régnait un silence quasi-total au moment de l'amerrissage.
Un public nombreux s'était installé de part et d'autre de la zone de décollage pour suivre la tentative de traversée, certains patientant plusieurs heures.
Son ambition est, d'ici à début 2026, d'implanter à Las Vegas, dans le Nevada (Etats-Unis), un centre de vol de loisir, ouvert au grand public. Selon la réglementation américaine, l'engin peut être utilisé sans licence de pilote en tant que "véhicule ultraléger", précise l'entreprise.
Ce projet de centre de vol n'est "pas du tout" remis en cause ou retardé par l'échec de vendredi, car "la machine a fait exactement ce qu'elle avait à faire", a-t-il affirmé, soulignant que ce centre permettra des vols sur la terre ferme, et non au-dessus de l'eau comme vendredi.
"L'objectif, c'est de faire voler en premier les amis, la famille, l'équipe. Et puis tout le monde qui a envie de voler", selon Franky Zapata.
Le 4 août 2019, il avait atteint les côtes anglaises en une vingtaine de minutes à bord de son "Flyboard", une planche volante dotée de cinq mini-turboréacteurs qui lui permettaient d'évoluer jusqu'à 190 km/h.