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Manifestations et blocages de routes se poursuivent au Pérou où l'aéroport menant au célèbre Machu Picchu a même été fermé par "prévention", tandis que les rassemblements ont gagné la capitale Lima, jusque-là épargnée.
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Les heurts entre manifestants et forces de l'ordre ont fait depuis le début de la crise, il y a un mois, au moins 42 morts, dont un policier brûlé vif par la foule, et des centaines de blessés.
Sous le slogan "Pas un mort de plus, à bas la dictature civilo-militaire raciste et classiste", des milliers de manifestants ont défilé pacifiquement dans le centre historique de Lima, à l'appel d'un conglomérat de collectifs sociaux, de syndicats et de partis de gauche.
"Nous marchons à cause des meurtres, à cause du massacre dans (la région de) Puno de nos frères paysans. Nous demandons la démission de Dina Boluarte car c'est un gouvernement usurpateur", déclare à l'AFP Rosario Abanto, 59 ans.
De nombreux axes routiers sont bloqués dans ces régions, selon les autorités.
A Cusco, ancienne capitale de l'empire inca et haut lieu du tourisme au Pérou, un hôtel Marriott a été la cible de jets de pierre dans la nuit de mercredi à jeudi lors d'une marche nocturne.
Une tentative d'intrusion dans l'aéroport a été contenue mercredi à coup de gaz lacrymogènes. Mais, craignant une répétition, le ministère des Transports a suspendu jeudi "préventivement" et "pour une durée indéterminée" les opérations aériennes.
C'est la deuxième fois que l'aéroport est fermé depuis le début du mouvement de protestation début décembre contre la nouvelle présidente, après la destitution de l'ex-président de gauche Pedro Castillo par le Parlement. En décembre, l'aéroport de Cusco avait suspendu ses opérations cinq jours durant.
- "Assassin" -
Dans la région de Puno, à la frontière bolivienne, épicentre du mouvement protestataire sur les rives du lac Titicaca, 17 victimes des affrontements avec les forces de l'ordre à Juliaca ont été enterrées.
Réunis en cercle autour d'un cercueil rouge, des proches d'une des victimes tenaient des affiches sur lesquelles était écrit: "Dina assassin corrompue" ou encore "nous ne sommes pas des terroristes mais des citoyens qui réclament justice".
"C'est une douleur de perdre un membre de sa famille pour s'être battu pour ses droits", explique à l'AFP Fidel Huancollo. L'homme de 48 ans pleure un cousin mort dans les affrontements.
Un jeune manifestant de 16 ans, hospitalisé depuis lundi, est décédé jeudi à Juliaca, portant à 18 le nombre total de civils tués dans la ville, où un couvre-feu nocturne de trois jours a été décrété mardi.
Dans ce contexte, le ministre du Travail, Eduardo Garcia, a démissionné et demandé que les élections soient avancées à 2023 au lieu de 2024.
- "Génocide" -
Les manifestants réclament aussi la dissolution du Parlement et la convocation d'une Assemblée constituante.
Le Parquet a ouvert mardi une enquête pour "génocide" présumé à l'encontre de Dina Boluarte.
Elle concerne des faits de "génocide, homicide qualifié et blessures graves, commis pendant les manifestations" de décembre et janvier.
Mercredi, une délégation de la Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH) est arrivée à Lima pour évaluer "la situation des droits de l'homme dans le contexte des protestations sociales".
Dina Boluarte est la sixième personne à occuper la présidence péruvienne en cinq ans, dans un pays qui connaît une crise politique permanente émaillée de soupçons de corruption.