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Le pape François doit rencontrer samedi des déplacés internes au Soudan du Sud, après avoir exhorté ses dirigeants à "un nouveau sursaut" en faveur de la paix dans un pays déchiré par les luttes de pouvoir et l'extrême pauvreté.
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Accompagné des chefs des Eglises d'Angleterre et d'Ecosse, représentants des deux autres confessions chrétiennes du plus jeune Etat du monde, François a estimé vendredi que le "chemin tortueux" de la paix ne pouvait "plus être reporté", lors d'un discours très politique devant les autorités dans la capitale Juba.
De 2013 à 2018, ce pays de 12 millions d'habitants a été en proie à une guerre civile sanglante entre les partisans des deux leaders ennemis Salva Kiir et Riek Machar, qui a fait 380.000 morts.
Samedi après-midi, le pape argentin, très attaché à la défense des migrants, s'adressera à certains d'entre eux lors d'une rencontre.
En fin de journée, il prononcera son troisième et dernier discours de la journée à l'occasion d'une prière œcuménique aux côtés de l'archevêque de Canterbury Justin Welby, chef spirituel de l'Eglise anglicane, et de Iain Greenshields, personnalité la plus importante de l'Eglise d'Ecosse.
Auparavant, il s'exprimera dans la matinée devant les évêques, prêtres et religieux catholiques à la Cathédrale Sainte-Thérèse.
- "Assez de destructions" -
Vendredi, le pape n'a pas mâché ses mots devant la classe politique de ce pays avec 60 groupes ethniques, où sévissent la misère et la famine.
"Les générations futures honoreront ou effaceront la mémoire de vos noms en fonction de ce que vous faites maintenant", a prévenu le pape de 86 ans, conscient de ses mots "francs et directs".
"Assez de sang versé, assez de conflits, assez de violences et d'accusations réciproques sur ceux qui les commettent, assez d'abandonner le peuple assoiffé de paix. Assez de destructions, c’est l'heure de la construction!", a-t-il enjoint.
Ce "pèlerinage de paix" est la toute première visite papale au Soudan du Sud depuis que la nation à majorité chrétienne a obtenu son indépendance du Soudan en 2011.
L'Eglise joue un rôle de substitution dans des zones sans aucun service gouvernemental et où les humanitaires sont souvent attaqués, voire tués.
L'ONG Human Rights Watch a appelé vendredi les dirigeants religieux à faire pression sur les dirigeants du Soudan du Sud pour "régler la crise actuelle des droits humains dans le pays et l'impunité généralisée".
En 2019, un an après un accord de paix, François avait reçu les deux frères ennemis au Vatican et s'était agenouillé pour leur embrasser les pieds en les suppliant de faire la paix, un geste symbolique fort qui avait marqué les esprits.
Ce déplacement fait suite à une visite de quatre jours à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
Il y a condamné les "atroces cruautés" dans ce pays où les exactions de groupes armés ont tué des centaines de milliers de personnes et jeté des millions d'autres sur les routes.
Initialement prévue à l'été 2022 puis reportée, cette visite est la 40e du pape argentin à l'étranger depuis son élection en 2013, et la troisième en Afrique subsaharienne.